Pas de régression des prix de la sardine et du merlan

Poissonnerie à Mostaganem

La flambée des prix n’épargne désormais plus aucun aliment. Après les fruits, les légumes, la viande, le poulet et les œufs, c’est au tour de la sardine, le poisson du pauvre, de «flamber» sur les marchés et à la criée.

Dans cette ordre idée, faire son marché et faire bouillir sa marmite sont devenus pour les ménagères de Mostaganem, un calvaire, ne sachant comment s’y prendre pour joindre les deux bouts, l’Aïd El Adha et la saison des vacances ne font qu’accentuer les dépenses. Depuis plusieurs semaines la mercuriale concernant les légumes et les fruits ne cesse de battre des records. Aucun produit n’est épargné par cette folie des prix, ajouté aux aléas la pénurie de l’huile de table. Le «poisson», un produit consommé par plusieurs Mostaganémois qui ne mangent pas la viande est toujours en hausse, en l’occurrence, la sardine est devenu un produit de luxe. Aux yeux de bon nombre de personnes interrogées sur cet état de fait. Vendue entre 750 DA et 800 le kilo, la sardine concurrence la viande rouge, et le consommateur ne sait pas sur quel pied danser, idem pour le merlan et les crevettes. Du jamais vu. Encore un produit de large consommation qui tombe dans l’escarcelle de ces produits que l’on ne peut plus se permettre d’approcher au risque de faire subir à son porte-monnaie une nouvelle saignée.
N.Malik