Installation du nouveau directeur du cadastre

Boumerdès

La cérémonie d’investiture du nouveau directeur du cadastre et de la Conservation foncière de la wilaya de Boumerdès, en l’occurrence M. M. Hamdani, fusionnés en une seule administration, s’est déroulé en présence de M. Yahia Yahiaten, wali de Boumerdès, du Secrétaire général de la wilaya par intérim, du directeur général de la légalisation et des affaires publiques ainsi que des départements de la Conservation foncière et arpentage de terrain. M. Yahia Yahiaten a souhaité la bienvenue à
M. M. Hamdani et lui a souhaité plein succès dans les tâches qui lui sont confiées, après lui avoir fait un bref aperçu qui prévaut dans le secteur.

L’Inspection générale des finances est un organe dûment habilité à contrôler et vérifier la gestion financière et comptable des organismes publics quelles que soient leurs statuts juridiques et parfois mêmes sous certaines conditions des organismes privés. La question mérite d’être posée au directeur général du domaine national au même titre qu’à l’inspecteur générale des finances pour leur signifier à quoi servent la DGDN et l’IGF du ministère des Finances, si elles ne sont pas en mesure de régler les problèmes des citoyens algériens.
Quant à la DGDN (Direction générale du domaine national), cette dernière a pour mission d’organiser la gestion des patrimoines publics et de veiller à toute atteinte physique ou juridique aux biens de l’Etat.
Au niveau de la wilaya de Boumerdès, les service du cadastre, de la conservation foncière, et des Domaines, rien ne va plus dans ces secteurs névralgiques où n’importe quel agent fait sa loi : Il suffit d’une simple demande pour un certificat négatif au niveau des divers structures de Bordj-Menaïel, de Ouled Moussa, de Dellys ou Khemis el Khechna, vous êtes sur d’attendre plus de deux mois pour l’obtenir, quant au livret foncier là c’est un autre problème. Quels sont les missions et le rôle de ces deux entités étatiques du ministère des Finances lorsqu’elles sont saisies par des citoyens par voie de recours annonçant qu’ils sont sujets à de la hogra, de l’injustice des services du domaine, du cadastre et de la conservation foncière au niveau de la wilaya de Boumerdès ? Des responsables étatiques qui font la pluie et le beau temps nous faisant rappeler le film de Fernandel « «Ali Baba et les quarante voleur» avec le sésame, ouvre-toi, sésame ferme-toi. La plupart des fonctionnaires de ces institutions étatiques roulent sur de l’or, pas tous heureusement car au sein de ces secteurs ils existent des gens honnêtes alors que d’autres sont devenus des notaires et pratiquent cette noble fonction.

Les scandales n’en finissent pas.
Les lois de la République sont bafouées par les commis de l’Etat censés faire respecter ces mêmes lois. Les instructions fermes du Président de la République via le ministre des Finances de régler les problèmes du foncier, du cadastre et de la conservation foncière concernant les propriétaires de terrains disposant d’actes de propriété et dont les services du cadastre les ont inscrit dans le cadre des biens de l’Etat. Maintenant que le directeur des Domaines de la wilaya de Boumerdès qui assurait l’intérim dans ce secteur névralgique n’a plus droit de signature, ayant été destitué de ce rôle de fondé de pouvoir, quel est le devenir de cette institution de l’Etat qui accuse actuellement un blocage administratif ? Et pour cela il faudrait se rendre au niveau du cadastre.
Des domaines pour constater de visu les nombreux allées et retours des citoyens qui n’arrivent pas à régler leurs problèmes puisqu’ils sont ballottés de droite à gauche. Les lois sont applicables pour certains mais pas pour tous les Algériens. La corruption, le piston, injustice sont les leitmotiv de tout un chacun, et là est la gravité.
Pourquoi la conservation foncière de la wilaya de Boumerdès hésite à délivrer le livre foncier malgré qu’un document rectificatif de partage a été établi en bonne et due forme ? Pourquoi le directeur des domaines refuse-t-il de signer ce document en question ? Quelque chose cloche quelque part, il y a anguille sous roche ! Pourquoi l’Inspection générale des finances n’a-t-elle pas engagé une enquête approfondie à ce sujet ? Pourquoi la DGDN ne s’est-elle pas inquiétée à résoudre ce problème et garantir aux réclamants le libre exercice de leurs droits, à les protéger eux-mêmes et leurs biens contre toute atteinte illicite, à concrétiser leur foi en l’avenir.
Partant de là, l’Etat et ses lois matérialisent la devise de la Révolution algérienne qui dit «Par le peuple et pour le peuple», alors un peu de respect, ne vous moquez pas du peuple. Vous êtes là pour le servir, pour l’orientez, pour régler ses problèmes. Certaines personnes se sont manifestées documents administratifs à la main : actes de propriété, certificat négatif afin de demander la rectification, car il s’agit d’un vice de procédure inacceptable, les citoyens se sentent lésés dans leurs droits par les attitudes néfastes des fonctionnaires qui se murent dans un mutisme total par des pratiques honteuses dans la gestion du foncier.
Le travail du cadastre a beaucoup trainé parce que c’est quelque chose de voulu, une manière d’utiliser l’absence de régularisation des terrains privés et destituer les propriétaires de leurs biens pour mieux spolier les bénéficiaires qui veulent valoriser leurs biens, une ruse bureaucratique en quelque sorte. On a cadastré des terrains qu’on a classé comme biens de l’Etat en supprimant la mention «inconnu», ce qui se passe au niveau du Domaine, du cadastre et de la conservation foncière dans la wilaya de Boumerdès, qui du point de vue de nos sources reste illogique, en ce sens que des cas de permis de construire furent remis en cause pour des raisons pas claires du tous.
Des interventions sont nécessaires sur de nombreuses requêtes de citoyens tels que ceux auxquels les agents d’administration ne répondent pas au bout du délai réglementaire pour obtenir le livret foncier. Les citoyens soupçonnent et à juste titre des actes de passe- droit : une chose est sûre : il faut reconnaître que l’Etat est absent. Le wali de Boumerdès n’a jamais lésiné sur la question des constructions illicites. Pourquoi les élus locaux refusent-ils d’appliquer les arrêtés de démolition ? Pourquoi cette lenteur face à ce problème inquiétant ?
Kouider Djouab