L’Etat prépare la grande réplique, selon Ghazli

Après les douloureux accidents de la circulation

C’est à travers un appel général, que le Sous-directeur de la Sécurité routière à la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), en l’occurrence le Commissaire divisionnaire, Rachid Ghazli, a plaidé, hier lors d’une intervention à la Chaîne III de la Radio nationale, à l’unification nationale de l’ensemble des acteurs et institutions pour éradiquer le fléau des accidents de la route et mettre un terme à l’effroyable série noire des victimes des accidents de la circulation qui ont été tristement déplorées durant cet été.

Représentant la Sûreté nationale, le Sous-directeur de la Sécurité routière a été hier mardi l’invité à l’émission matinale de la Chaîne III de la Radio nationale, à travers laquelle, le Commissaire divisionnaire Rachid Ghazli est revenu sur la douloureuse série noire des accidents de la route qui s’est déroulée durant cet été et qui a engendré des centaines de victimes, ici l’hôte de la Chaîne III a qualifié ces drames d’actes effroyables, tout en promettant une grande réplique de l’Etat à travers la décision du président de la République de faire durcir encore plus lourdement les peines et amendes contre les conducteurs impliqués dans des accidents de la circulation.
L’occasion aussi pour le Commissaire divisionnaire Rachid Ghazli pour faire un appel à l’ensemble des acteurs de la société civile ainsi que les institutions étatiques, afin d’unifier la lutte contre ce fléau.
Attristé par le nombre considérable des victimes ainsi que celui des accidents de la route, le Commissaire divisionnaire à la DGSN a commenté cette situation avec une grande tristesse en disant que « l’effroyable bilan des accidents de la route doit interpeller tout le monde », tout en saluant les instructions du président de la République portant sur le durcissement de la loi afin de lutter contre le terrorisme routier.
« Je salue les décisions prises par le Président Tebboune lors du dernier Conseil des ministres sur la nécessité d’appliquer les peines les plus lourdes pour les cas de non-respect avéré du Code de la route, une infraction qualifiée de crime ». Un texte de lois est « déjà finalisé avec la contribution de tous les départements, dont la DGSN et qui sera bientôt promulgué », a-t-il révélé hier à la Radio Chaîne III. Des lois durcies et des amendes aussi, seraient-elles suffisantes devant l’hécatombe routier ? Pour le Commissaire divisionnaire Ghazli, « il est temps d’appliquer des mesures coercitives pour lutter contre ce fléau qui tue notre jeunesse », insiste le sous-directeur de la sécurité routière.
Et pour donner un aperçu global sur ce qui s’est passé sur les routes au cours de ces sept derniers mois, le Commissaire divisionnaire Ghazli a fait état de « 13.800 accidents de circulation dénombrés sur le territoire national et la mort de 1.992 personnes, dont la plupart sont des jeunes de 15 à 30 ans », déplore-t-il. Au niveau urbain, le bilan est aussi macabre, fait ressortir le Commissaire divisionnaire Rachid Ghazli.
En dépit du recul du nombre d’accidents de la route, le nombre de décès a augmenté de 7%, a tenu à faire remarquer le responsable de la Sécurité routière à la Sûreté nationale. « Quel que soit le taux sur la baisse des accidents, quel que soit le taux sur la baisse du nombre de blessés, on dit toujours qu’on a échoué en tant que société sur le plan de la prise en charge de la sécurité routière, tant que le nombre de décès reste important », regrette-t-il en saluant, toutefois, les efforts consentis par les différents services de sécurité qui veillent au respect du code de la route. Sur le terrain, les efforts consentis au quotidien par les différentes brigades et patrouilles relevant de la Sûreté nationale, ont permis d’éviter de nombreux accidents de la circulation et, surtout, de mieux contrôler et surveiller la fréquence routière.
Sur ce registre, le Commissaire divisionnaire de Police Rachid Ghazli a précisé que « les bilans émis par la sûreté nationale sont positifs en matière de circulation routière, parce que des fois on est seul sur le terrain », dit-il à la Chaîne III. Selon les chiffres présentés hier par ledit responsable de la Sûreté nationale, le nombre de patrouilles pédestres a augmenté de +5,29%, celui de patrouilles motorisées à 6,89%, et enfin concernant d’opération radar, il a fortement augmenté de +27,54%.
Le renforcement de ce dispositif de contrôle s’est d’ailleurs soldé, selon l’intervenant, par une hausse des amendes et des pénalités. « La hausse est de 47% pour les infractions de coordination, de 40% pour les mises en fourrière et de 15% pour les amendes forfaitaires ».
Sofiane Abi

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