Le Brésil et Neymar en démonstration face au Ghana

La Der

Le Brésil, avec sa meilleure équipe et son meilleur Neymar, double passeur, était trop fort pour le Ghana (3-0), vendredi au Havre en match amical.
Traditionnellement parmi les favoris avant chaque Coupe du monde, la «Seleçao» a assumé son statut en pliant le match en une mi-temps, sous un crachin normand.
Un but de Marquinhos de la tête sur corner (9e) et un doublé de Richarlison (28e, 40e), à chaque fois servi par Neymar, ont écarté les «Black Stars».
Pour un des derniers matches de préparation au Mondial-2022 (20 novembre-18 décembre), le sélectionneur Tite a aligné ce qui ressemble à son onze de base, avec Richarlison en pointe et Neymar en position de n°10 assez libre.
Seule petite innovation, la position d’Eder Militao, central au Real Madrid, dans un rôle de latéral droit.
La charnière Marquinhos-Thiago Silva, capitaine qui a fêté ses 38 ans la veille du match, rappelait des souvenirs aux supporters du PSG…
Cette armada a vite plié le match, d’abord une tête de «Marqui» sur corner, puis une superbe reprise instantanée de Richarlison sur une passe verticale intelligente de Neymar, une action trop véloce pour l’arrière-garde ghanéenne.
Le buteur de Tottenham, d’une tête décroisée, cette fois, sur un coup franc de «Ney», a porté le score à 3-0.
Quelques autres séquences de «jogo bonito» ont ravi le public du stade Océane, rempli pour l’occasion.
Le Havre n’avait pas vu d’affiche mondiale depuis Tchécoslovaquie-Pays-Bas (3-0 a.p.) en 8e de finale de la Coupe du monde 1938, disputé au vieux stade Jules-Deschaseaux (alors baptisé Stade Municipal), situé de l’autre côté de la route par rapport à la nouvelle enceinte du HAC, inaugurée en 2012.
Le Ghana de son côté a bien trop mal défendu pour rivaliser. Il reste du travail au sélectionneur Otto Addo, même si son équipe s’est reprise en seconde période.
A la pause, il est passé à une défense à trois, faisait entrer Mohammed Salisu à la place de son attaquant de pointe Felix Afena-Gyan, guère dangereux.
Addo a aussi remplacé le Rennais Kamaldeen Suleimana par Inaki Williams, pour passer à une attaque à deux pointes avec André Ayew et le Basque de l’Athletic Bilbao, d’origine ghanéenne, qui fêtait là sa première sélection.