Les responsables de la société civile et des droits de l’Homme tirent la sonnette d’alarme

Une jeune fille de 28 ans brulée vive à Makouda (Tizi-Ouzou)

Une jeune fille de 28 ans aurait été brulée vive par un homme dans la commune de Makouda. La victime, évacuée dans un état grave, se trouve au Centre des brûlée, au CHU de Tizi-Ouzou. Cette énième agression de femme n’a pas laissé indifférents les dirigeants de la société civile et les responsables des droits de l’Homme. Ces derniers interpellent les hautes autorités du pays, les appelant à intervenir pour protéger la femme contre les harcèlements, menaces et agressions quotidiennes.

Selon les premières informations à confirmer, l’auteur de cette lâche agression serait un voisin qui s’est vengé de la jeune fille qui aurait refusé ses avances. Evacuée dans un premier temps aux services des urgences, la victime a été transférée vers le CHU de Tizi-Ouzou.
Toujours et selon les premières informations, la victime, âgée de 28 ans, serait une enseignante de français. Pour en savoir plus à ce sujet, nous avons pris attache avec la cour de Tizi-Ouzou. Le procureur général adjoint, chargé de la communication et le procureur général n’ont pas souhaité s’exprimer à ce sujet. Seule, la secrétaire du procureur général nous a répondu : « Les deux responsables ne sont pas dans leurs bureaux».
Au niveau de la Protection civile, il nous a été répondu que leurs éléments ne sont pas intervenus pour secourir la victime car elle a été transportée par un particulier qui pourrait être un proche.
Nous avons également pris attache avec la direction de l’éducation de Tizi-Ouzou pour savoir si toutefois la victime serait une enseignante mais en vain. Enfin, au moment où nous mettons sous presse, nous avons appris de source hospitalière que l’état de santé de la victime serait stationnaire. Il est vraiment malheureux que l’information soit toujours séquestrée et que nous n’arrivions pas à informer l’opinion publique. Cet état de fait profite à chaque fois aux utilisateurs des réseaux sociaux pour spéculer sur les informations sans pouvoir confirmer ou infirmer ces évènements.
Par ailleurs, à travers les pages Facebook, les dirigeants des associations des droits de l’homme et les responsables de la société civile tirent une fois de plus la sonnette d’alarme au sujet des menaces, violences et les crimes dont font l’objet les femmes au quotidien. Ils lancent un appel aux hautes autorités du pays, les appelant à protéger les femmes qui, au quotidien, sont harcelées, menacées, agressées et assassinées. Nous y reviendrons…

Moncef Redha