Vers la construction «des coopérations plus denses»

cooperation Relations algéro-françaises

La Première ministre française, Elisabeth Borne, a exprimé avant-hier à Alger sa volonté de bâtir «des coopérations plus denses» entre l’Algérie et la France, soulignant que la dernière rencontre des Présidents des deux pays traduit cette volonté partagée entre les deux pays.
S’exprimant lors d’un point de presse au terme de la 5ème session du Comité intergouvernemental de Haut niveau CIHN algéro-français «qui s’est déroulé à Alger, elle a affirmé que sa participation à cette session est la preuve de sa détermination à construire une relation renouvelée entre les deux pays. Dans ce sens, elle a indiqué que ce CIHN est «une étape pour bâtir des coopérations plus denses encore entre la France et l’Algérie», ajoutant que sa visite en Algérie «ancre une nouvelle dynamique et un cycle durable qui profitera à nos deux peuples et leurs jeunesse».
Pour Mme Borne, «l’atmosphère de confiance et de fraternité» qui a caractérisé la 5ème session de ce CIHN est «à l’image de l’engagement de la mise en œuvre d’une relation renouvelée entre les deux pays, dans le sillage de la rencontre historique entre les Présidents des deux pays en août dernier». Notant que ce CIHN est d’une opportunité inédite pour commencer à traduire en actes la vision du Président français, elle a soutenu qu’il illustre, de par sa composition et la diversité des sujets traités, «toute la richesse et la densité de notre coopération à l’image de la Déclaration d’Alger pour un partenariat renouvelé, signée le 27 août dernier».
Dans ce sillage, elle a précisé que «le déplacement en Algérie de 16 membres de son gouvernement témoigne de notre volonté conjointe de mettre concrètement en œuvre cet engagement durable qui profitera en premier lieu aux citoyens des deux pays».
Mme Borne a relevé que la «volonté de donner corps à ce partenariat s’est déclinée autour de trois piliers», citant l’économie pour «développer le commerce, l’innovation et créer des emplois», ainsi que «la mobilité dans la lignée de la Déclaration d’Alger».
Dans ce sens, elle a mis l’accent sur «les échanges pour mieux encadrer la circulation des personnes entre les deux pays et les moyens d’encourager les mobilités étudiante, scientifique artistique et économique». Pour le 3ème pilier, il concerne, a-t-elle dit, «la jeunesse pour regarder vers l’avenir et penser aux jeunes des deux rives de la Méditerranée».
Manel Z.