L’Algérie déjoue les manœuvres hostiles

Sommet arabe

Les signes évidents de succès du Sommet arabe qui se tiendra à Alger les 1er et 2 novembre 2022, préoccupent les milieux hostiles à l’Algérie. Fakenews et commentaires tendancieux alternent sur les réseaux sociaux et les médias à la solde des milieux sionistes et proches du Makhzen marocain, et d’autres centres de propagande qui font tout pour empêcher le Sommet d’Alger d’aller vers les résultats promis par l’Algérie : un Sommet pour la Palestine, avec l’unification des rangs palestiniens, qui a commencé à se dessiner, et des pays arabes, qui demandera plus de temps mais qui est amorcée.
Les officiels algériens n’ont pas réagi à toute cette campagne de désinformation. Ils se sont contentés de démentir l’information la plus fallacieuse colportée par la presse marocaine sur une prétendue participation du Président sahraoui, Brahim Ghali aux travaux du 31e Sommet arabe d’Alger.
C’est le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Nadir Larbaoui qui s’est chargé, vendredi, de réfuter catégoriquement cette information. «Nous sommes habitués à de telles informations fallacieuses et tendancieuses», a-t-il déclaré à la presse, se disant étonné de «cette information relayée par les médias marocains, d’autant plus saugrenue que la République arabe sahraouie n’est pas membre de la Ligue arabe».
«Je réfute cette information de manière catégorique», a-t-il martelé, soulignant que «le président de la République sahraouie n’est pas concerné par ce Sommet, ni de près ni de loin.
De telles informations fallacieuses et tendancieuses sont relayées dans une tentative de détourner l’attention sur le Sommet arabe, voire tenter d’entamer sa crédibilité», au moment où «les prémices de son succès se dessinent à l’horizon, notamment après les réunions exploratoires tenues au niveau des délégués permanents et du Conseil économique et social de la Ligue arabe (CESA)». Ce qui est craint par les pays hostiles au redressement dans le monde arabe, c’est ce qui sortira du Sommet d’Alger, les perspectives qui seront ouvertes.
Heureusement, toutes les embûches placées aux différentes étapes de la préparation du Sommet ont été intelligemment évitées par l’Algérie.
Il y a eu d’abord, les entraves au retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe à travers sa participation au Sommet. Tout le monde le sait, les Etats-Unis s’y opposent et les pays arabes n’étaient pas tous prêts à accepter la présence de la Syrie au Sommet arabe. Un entretien téléphonique entre le ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Mekdad, et son homologue algérien, Ramtane Lamamra, a permis de classer l’affaire. Ce qui intéresse la Syrie, ce n’est pas tant de venir au Sommet que de voir de la réussite de cet événement, c’est-à-dire remettre la Ligue arabe au service des intérêts du monde arabe et, en premier lieu, de la cause palestinienne.
Des médias ont spéculé sur l’absence de certains dirigeants de pays arabes, omettant de relever qu’il n’y a pas de boycott du Sommet, puisque tous les pays seront représentés, la plupart par leurs présidents et d’autres par les chefs de la diplomatie ou des responsables de haut niveau. On a entendu des histoires sur l’initiative algérienne de réunification des rangs palestiniens qui aurait été concrétisée sans consulter l’Egypte ou la Jordanie, comme si l’Algérie devait attendre l’aval d’un autre pays pour engager une démarche qui va dans le sens du renforcement de la lutte du peuple palestinien et en faveur du monde arabe. Autre tentative de semer la discorde : les bons rapports entre l’Algérie et l’Ethiopie en rapport avec le conflit qui oppose ce pays à l’Egypte et au Soudan à cause du barrage La Renaissance.
L’Ethiopie est un pays qui compte dans l’Union africaine et qui est ami du monde arabe. Les bonnes relations de l’Algérie avec l’Iran sont également évoquées par les médias anti-arabes pour tenter de saborder les travaux du Sommet arabe. Tous ces efforts sont vains.
En fait, le Sommet arabe va rendre inopérante la démarche de normalisation de quelques pays arabes avec l’entité sioniste et recentrer l’action du monde arabe sur le soutien à la lutte du peuple palestinien.
Pour rappel, la signature de la Déclaration d’Alger par les factions palestiniennes à l’issue des travaux de la conférence d’unification des rangs palestiniens, a été favorablement accueillie par plusieurs pays arabes et dans le monde, dont la Turquie, qui ont salué le rôle et l’initiative de l’Algérie dans cette réalisation.

Lakhdar A.

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