Un Sommet « climat » pour la mise en œuvre

En présence du Président Tebboune

Comme prévu, les travaux du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la 27e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP27), se sont ouverts, hier lundi, à Charm El-Cheikh, avec la participation du Président Abdelmadjid Tebboune. Le Président Tebboune est arrivé auparavant au Centre international de conférences de Charm El-Cheikh pour prendre part à ces travaux.
Il a été accueilli à son arrivée au Centre international de conférences de Charm el Cheikh par le Président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi et le Secrétaire général des Nations unies, M. Antonio Guterres. Il est prévu que le Président de la République prononce une allocution lors de cet événement international, organisé par les Nations unies sous le slogan « Ensemble pour la mise en œuvre », et présidé cette année par l’Egypte.
En marge de la conférence, le Président Tebboune prendra part à une table ronde « d’une extrême importance » sur la sécurité alimentaire réunissant plusieurs chefs d’Etat.
Les travaux du Sommet sur le climat ont débuté avec l’intervention du Président Abdel Fattah al-Sissi, qui assure la présidence de ce rendez-vous.
Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a prononcé également un discours devant les participants au Sommet du climat.
Antonio Guterres a annoncé que le monde se rapprochait d’un «point de non-retour» sur le changement climatique.
Antonio Guterres a souligné l’importance de réduire les émissions de gaz à effet de serre, notant qu’« environ 3 milliards de personnes vivent dans des pays fragiles au changement climatique, et il n’y a pas d’adaptation aux événements catastrophiques qui causent des souffrances ».
Il a déclaré : « Les émissions de gaz à effet de serre menacent notre planète, nous nous dirigeons vers l’enfer climatique, nous approchons du point de non-retour du changement climatique et tous les pays doivent se dépêcher de modifier la courbe des émissions ».
Dimanche, les délégués participant à la COP27 ont convenu de discuter de la question de savoir si les pays riches devaient indemniser les pays pauvres les plus touchés par le changement climatique. Les diplomates ont convenu également d’ajouter un point controversé à l’ordre du jour du sommet relatif aux « arrangements de financement pour faire face aux pertes et dommages associés aux répercussions négatives du changement climatique ».
Côté algérien, on fait savoir que la lutte contre les changements climatiques constitue l’une des priorités de l’Algérie aux plans national et international, d’où la participation du Président Tebboune au sommet des dirigeants mondiaux de la COP27 à Charm el-Cheikh (Egypte), pour débattre de l’impact des changements climatiques.
L’Algérie a toujours réitéré son engagement à prendre en charge les questions climatiques lors des différents sommets mondiaux y afférents, tout en poursuivant ses efforts pour promouvoir son rôle à travers plusieurs initiatives saluées à maintes occasions.
Le Président Tebboune n’a eu cesse de souligner l’importance de mobiliser tous les moyens et de prendre les mesures et dispositions nécessaires pour lutter contre les effets du changement climatique, dont le Plan national climat et la loi relative à la lutte contre les risques majeurs, et de relancer le projet du barrage vert pour contribuer à création d’une zone verte à faible émission de carbone.
Pour rappel, c’est en juin dernier que le Président de la République a reçu une invitation du Président Abdel Fattah al-Sissi pour prendre part au sommet, qui lui a été remise lors de l’audience qu’il a accordée au premier ministre égyptien, Moustafa Madbouli.
Organisé par l’ONU sous le slogan « Ensemble vers la mise en œuvre », cet événement international qui sera présidé cette année par l’Egypte a pour objectif de mobiliser l’action collective concernant les mesures d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique et de mettre en œuvre les recommandations de l’Accord de Paris (France) sur le climat en 2015 ainsi que celles de la Conférence de Glasgow (Royaume-Uni) en 2021.
La participation de l’Algérie au rendez-vous de Sharm el-Cheikh se veut une opportunité de présenter ses démarches et les efforts ayant été entamés et de mettre en exergue ses stratégies nationales visant à faire face aux changements climatiques, en application de ses engagements en la matière et au regard de sa ratification de l’ensemble des conventions internationales visant à réduire les émanations de gaz et à lutter contre l’effet de serre.
Lakhdar A.

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