L’Algérie produira l’insuline à partir de 2023

Les dispositions enfin prises

«Les dispositions sont prises et les investisseurs sérieux se lancent. Nous allons produire de l’insuline en 2023», a rassuré, ce dimanche, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun.
Lors d’une visite d’inspection de plusieurs laboratoires de fabrication de médicaments dans la wilaya d’Alger, M. Aoun rappelle que l’importation de l’insuline est estimée à 420 millions d’euros. «Il existe à peu près 2 millions et demi d’insulino-dépendants en Algérie. En cas de problème au niveau de l’importation, ces patients sont menacés», a-t-il précisé.
Sur un autre volet, le ministre de l’Industrie pharmaceutique Aoun a précisé que les producteurs et distributeurs de dispositifs médicaux sont confrontés à certains obstacles et problèmes en raison de ce Décret exécutif.
Ce texte «est un obstacle à la fourniture de ces équipements nécessaires, notamment au niveau des hôpitaux et des laboratoires d’analyses médicales», a-t-il dit, affirmant que «ce Décret sera revu prochainement pour faciliter certaines mesures».
En attendant la révision de ce Décret, la tutelle a pris une décision permettant aux distributeurs d’exercer leurs activités sous certaines conditions, a-t-il indiqué, relevant que l’objectif était de garantir une distribution régulière de ces équipements dans l’intérêt du malade.
Parmi ces conditions, le ministre a cité la nécessité de mettre sur le marché des produits portant le marquage «CE».
Concernant les dispositifs médicaux produits localement, il a indiqué que l’usine doit disposer d’un certificat de conformité ISO – en attendant la révision de ce Décret -, soulignant que toute cette activité sera réglementée dans les 12 prochains mois.

Djamila Sai