Dans les rêveries des utopistes

Le MAK

Par une vidéo émise le 10 décembre 2022, Hamid Aksil donne la preuve irréfutable du lien du Mak et de ses membres avec le Makhzen. La vérité finit toujours par apparaître. « On nourrit son imagination de ces projets chimériques qui ne sauraient jamais s’exécuter ». dixit Mass.
Le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (Mak) porte un projet chimérique. Quand on porte un projet chimérique né d’une aliénation, d’une frustration, d’une revanche et d’une fantaisie, il est certain qu’il ne peut être qu’un mort-né. Chimérique parce qu’il faut réunir trois composantes : avoir une tête de lion, un corps de chèvre et une queue de dragon. Ce monstre n’existe que dans l’imagination de quelqu’un qui est « dépossédé de ce qui constitue son être essentiel, sa raison d’être », quelqu’un qui a perdu son libre arbitre.
Le Mak a pour mission de détacher une portion de l’Algérie dans le cadre d’un séparatisme factice en s’employant à affecter son évolution historique qui est inviolable, d’arracher, par la contrainte et le mensonge, une population d’un lien millénaire indivisible, de falsifier l’histoire continue de l’Algérie, et d’user de la manipulation et du terrorisme. Pour réaliser ce projet, le Mak reçoit le soutient et l’aide matérielle de certains milieux français hostiles à l’Algérie, particulièrement des nostalgiques de l’Algérie française, du makhzen marocain qui ne rate aucune occasion pour nuire à l’Algérie patriotique et anticolonialiste, des milieux sionistes qui rêvent de normaliser (comme entre autres la Maroc) avec l’Algérie et l’arrimer à la politique sioniste afin de la phagocyter et, dans le sillage, dissoudre le problème de colonisation de la Palestine.Lors de la Manifestation au Trocadéro du 25 Avril 2021, leur chef, F. Mehenni (ex chanteur), qui crèche en France et/ou à Montréal, est bien soutenu par le makhzen et les lobbies sionistes surtout après sa visite à la Knesset (voir ici, ici et ici). Un Mehenni pour qui Israël est un «partenaire idéal et ami de la Kabylie». Le MAK fait croire qu’il est implanté dans toute la Kabylie. Rien n’est vrai. La différence entre ces deux entités est que les 1er ont une idéologie et des objectifs déclarés, alors que les second n’ont rien que du bavardage et la soumission à des maitres ennemis de l’Algérie. Un comportement lâche, sans repères ni racines.
Ces agités manipulateurs, avec leurs médias, savent parfaitement qu’ils sont à contrecourant de l’Histoire en voulant imposer, avec fracas, une supposée dissemblance au sein d’un peuple issu de la même souche ! Quel que soit les moyens utilisés, les aides qu’ils peuvent bénéficier et même les dégâts qu’ils peuvent occasionner, il leur sera impossible de dévier la tendance historique de l’Algérie qui est irréductible ! Admettons la limite : auront-ils les moyens pour gouverner sans l’aide de pays tiers qui ne peuvent être qu’ennemis de l’Algérie ? Ce qui est certain, c’est que les fiers Kabyles, nationalistes et patriotes ne laisseront jamais passer cette haute trahison ?
Rappelons encore une fois ce remarquable exposé d’un intellectuel algérien, A.Badjadja (consultant en archivistique), en réaction à la visite de Mehenni en Israël : « Ce que je comprends à travers ce voyage de Ferhat Mehenni en Israël c’est que bientôt il y aura une base militaire israélienne en Kabylie, si jamais cette région arrivait à obtenir son détachement de l’Algérie. Il faut bien admettre que ce « gouvernement kabyle » de Mehenni ne disposera pas des moyens financiers de son ambition : gérer la Kabylie en tant qu’état indépendant. Il aura besoin du soutien financier d’un pays tiers classé comme ennemi de l’Algérie : Israël. Ce faisant, il faudra bien que Mehenni accorde une contrepartie à Israël : implantation d’une base militaire israélienne aux portes d’Alger. Et dans la foulée, Ferhat Mehenni pourra compter aussi sur les forces israéliennes pour mater tout mouvement de révolte qui se produirait en Kabylie parce qu’il sait très bien que la majorité des Kabyles sont des nationalistes enragés, qui luttent certes pour faire valoir leur identité amazighe, mais jamais au prix de la trahison du siècle ». « A mon avis, les israéliens feraient mieux de ne pas trop s’approcher des portes d’Alger, ce serait déclencher une déflagration générale conduisant les peuples maghrébins à s’unir en mettant de côté leurs divergences. Autrement dit, Israël risquerait de creuser sa propre tombe ! »

A.Djerrad