«Etendre l’utilisation des énergies renouvelables et réalisation de la transition énergétique»

La ministre de l’Environnement et des énergies renouvelables à partir de Djanet :

La ministre de l’Environnement et des énergies renouvelables, Samia Moualfi, a assuré, avant-hier samedi, à partir de la wilaya de Djanet, que son département ministériel œuvrait, en coordination avec le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, à étendre l’utilisation des énergies renouvelables et réaliser la transition énergétique. Affirmant que la production électrique par l’énergie solaire concrétise le respect de l’Algérie de ses engagements internationaux, en matière de transition énergétique.
S’exprimant en marge de l’inspection de la centrale électrique par le solaire d’une capacité de 3 mégawatts, lors d’une visite qu’elle a effectué dans la région en compagnie du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, Samia Moualfi a fait savoir que l’Algérie fait partie des pays pionniers dans le recours aux énergies renouvelables, et s’emploie, a poursuivi la ministre de l’Environnement et des énergies renouvelables, à honorer ses engagements dans la mise en œuvre de l’accord de Paris sur la réduction des émissions à effets de serre, grâce notamment à son potentiel photovoltaïque.
Durant sa rencontre avec la société civile, la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables a appelé les jeunes à créer des micro-entreprises spécialisées dans le domaine du recyclage des déchets.
Insistant, au passage, sur le nécessaire respect du cachet environnemental local dans la réalisation des constructions.
S’agissant du projet de réalisation d’un Centre d’enfouissement technique (CET) à Djanet, Samia Moualfi a fait remarquer que l’assiette foncière avait été choisie pour le projet, insistant sur la nécessité et l’importance de focaliser sur la sensibilisation de la société à la protection de l’environnement.
Pour sa part, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a souligné l’importance d’accompagner les jeunes dans le domaine des énergies renouvelables.
«La wilaya de Djanet recèle d’importantes potentialités dans la production de l’électricité par le solaire», a fait savoir Brahim Merad, relevant que la gestion de ces installations en énergies renouvelables est assurée par des compétences universitaires algériennes.
La wilaya de Djanet, a poursuivi le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, renferme, en outre, des larges atouts prometteurs dans les secteurs du tourisme, l’agriculture et les mines qu’il appartient de mettre en valeur.
Dans la région de Tagharghart, où la délégation ministérielle a inspecté la station d’épuration naturelle des eaux usées dont la gestion est assurée par l’office national d’assainissement (ONA), et visité une exploitation agricole de 200 ha, créée au titre de la mise en valeur agricole, versée dans la céréaliculture et d’autres cultures maraîchères et fruitières, Brahim Merad a appelé à généraliser les technologies modernes dans l’épuration des eaux usées en vue de protéger la santé humaine et préserver l’environnement. Mettant en avant la nécessité d’approvisionner les différentes régions de la wilaya, en divers produits agricoles et de s’orienter vers l’exportation.
Lors de sa rencontre avec les membres de la société civile, Brahim Merad, a mis en avant les moyens financiers et humains, importants, alloués par l’Etat aux programmes de développement dans les nouvelles wilayas.
«L’Etat a alloué d’importants moyens financiers et des ressources humaines suffisantes pour mener à bien les différents programmes de développement dans les nouvelles wilayas», a-t-il indiqué, rappelant l’intérêt majeur que porte le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à la question de l’amélioration du niveau de vie des citoyens.
La création des dix nouvelles wilayas, a poursuivi Brahim Merad, s’inscrit dans la vision du chef de l’Etat visant à rapprocher le centre de décision du citoyen, notamment dans les régions reculées, créer un équilibre régional et éliminer les disparités entre les régions. Soulignant, au passage, les efforts des pouvoirs publics en faveur de l’amélioration des conditions de vie des habitants des zones d’ombre et du suivi quotidien des préoccupations des citoyens.
Rabah Mokhtari