L’arbitre fausse le jeu, les Canaris s’approchent de la trappe…

PAC-JSK

Le Paradou AC s’est imposé face à la JS Kabylie (1-0) en match comptant pour la 22e journée du Championnat de Ligue 1 disputé ce dimanche après-midi à Dar El Beida.Une défaite, une menace qui s’accentue pour ce club, une chute programmée ? Le football étant lui-même menacé. Mais il reste pour ce club de minces chances pour sauver sa saison en L1.
Le football ne respire plus, étouffé par des opérations de coulisses qui visent son étranglement. Plus rien, ou presque, ne pourra lui faire retrouver sa marque, celle qui fut jadis jalousée par des clubs africains. Aujourd’hui, tout craque et se fissure à la même vitesse que la méfiance qui s’est installée entre joueurs et arbitres. Ses répercussions se mesurent et s’affichent au grand jour. Aujourd’hui les duels sportifs se déplument. Le fair- play a changé de camp, et les coulisses produisent les mauvais matches.

«On vous a assuré que vous allez gagner ce match»
Le peu de supporters ayant fait le trajet Tizi-Ouzou – Dar El Beida, doutait de ce qui allait se passer. Les commentaires d’avant-match aussi, puisque la rencontre n’était pas celle qui allait traîner du monde au contraire, les réseaux sociaux seraient mieux informés de ce qui allait se passer. JSK-PAC, le match qui devait être une affiche, n’a pu résister aux manœuvres de l’arbitrage qui ont faussé l’image de ce duel aux enjeux importants pour les deux clubs. «Pourtant, vous êtes mieux placé pour savoir que ce ne sont sûrement pas ces… qui vont donner vie à un arbitrage propre», nous souffle discrètement un fervent supporter de la JSK à la fin de la rencontre. L’ex-joueur international Farouk Belkaid atteste aux micros des médias présents au stade de Dar El Beida que le «juge de touche s’est adressé à un joueur du Paradou pour lui dire : «Ne craignez rien, on vous a assuré que vous allez gagner ce match». Je suis prêt à le confronter si cela est nécessaire !»

«Ce qui se passe est grave !»
Nous l’avons déjà écrit et rapporté dans nos différentes éditions. Il est clair que si nul n’est infaillible, l’erreur ne peut qu’être admise, voire même pardonnée en sport, lorsque celle-ci, bien entendu, émane de la bonne foi de son auteur, mais dès qu’elle se drape du voile de la partialité manifeste, elle affiche une certaine volonté de triche contraire à toute éthique et toute religion.
«Et en matière de tolérance devant une erreur d’arbitrage, il y a des seuils disons acceptables par rapport à des fautes flagrantes qui inversent le sort d’une rencontre. Dès lors qu’un match bascule sur une bourde monumentale, ce ne sont plus que cris dans les gradins et sur le banc des entraîneurs», estimait à juste titre un confrère après avoir analysé ce qui fait tache sur les stades du monde, et s’interroger si cette situation allait perdurer et que personne ne vient taper sur la table pour dénoncer ce qu’il qualifie de fléaux sportifs. Ce qui se passe est très grave !

Il prive la JSK d’un penalty et siffle
des hors jeu imaginaires
Les problèmes de l’arbitrage dans le football national ne datent pas d’aujourd’hui, ni d’hier puisqu’ils seraient très bien entretenus pour gangrener le milieu et ce au fil des générations. Quelques clubs ont souffert, et souffrent encore, de quelques références qui sont loin de rendre l’image honnête des arbitres algériens. La retransmission en direct de la rencontre de ce dimanche qu’avait mis en duel la JSK et le PAC retransmise en direct par l’EPTV est plus qu’édifiante dans les «FAUSSES MANOEUVRES» de certains arbitres, ne reculant devant aucune arme pour fermer l’œil sur des fautes commises par l’une ou l’autre équipe. Ce dimanche, c’est un penalty flagrant que l’arbitre a privé pour la JSK ? C’est aussi des hors-jeu imaginaires qui ont stoppé des actions pour scorer. L’arbitre Gamouh a été l’homme provocateur de la partie. «Des fautes commises non sifflées, il ferme l’œil sur un penalty commis sous ses yeux par un défenseur du PAC, trois hors jeu imaginaires signalés par l’arbitre assistant, tout pour provoquer la colère des staffs et des joueurs». Au stade de Dar El Beida, il y avait des dirigeants et entraîneurs, censés donner l’exemple et servir de modèle à leurs joueurs en premier. Ils ont fait le contraire en leur qualité d’éducateurs, mais aussi à l’image du club ou du sport auxquels ils s’identifient ? H. Hichem