Le Makhzen est devenu une secte sauvage

Massacres de migrants, assassinats de civils par drones, répression interne, drogue, espionnage et sionisme

Depuis qu’il a normalisé ses relations avec l’entité sioniste le 22 décembre 2020, le Maroc et sous le régime tortionnaire, doctriné par l’idéologie du colonialisme, le Makhzen, est devenu sauvage. Massacres de migrants, assassinats des civiles par avion drones, espionnage d’Etats, corruption à haute échelle, répression violente interne et guerre de drogue contre l’Algérie. Le Makhzen est, tout simplement, devenu une secte sauvage.

Tout a commencé le 22 décembre 2020, où le Maroc avait annoncé la reprise de ses relations avec l’entité sioniste, suite à la signature d’un accord, voire le pacte des deux diables. Depuis, la malédiction divine n’a cessé de punir le régime tortionnaire du Makhzen, ce dernier, en mauvaise posture, est devenu une secte sauvage, puisque sur le terrain et en face, le grand conquérant, l’Algérie, a été la plus forte et a tous pris, poussant le Makhzen à la délinquance diplomatique. Depuis, le nom du Maroc n’est cité que dans les mauvaises choses.
Le 24 juin 2022, le monde avait été ébranlé, choqué et dégoûté par des images horribles et terrifiantes venant du Maroc, lorsqu’au moins 45 migrants venant d’Afrique subsaharienne, des Maliens, Nigériens, Tchadiens et surtout des Soudanais et Sud-Soudanais, avaient été sauvagement massacrés par la police marocaine. C’était durant un jour de la grande prière des mosquées, un certain vendredi 24 juin 2022, un jour de grande piétié et de paix pour les musulmans, mais lorsqu’il s’agit d’une secte comme le Makhzen, cela n’a aucun effet ni respect envers la religion musulmane. Ils étaient entre 1.500 et 2.000 migrants subsahariens, principalement soudanais et sud-soudanais d’après les associations, ces derniers avaient tenté de traverser la frontière à Melilla, pour passer du Maroc à l’Espagne.
En face, la répression des autorités marocaines était très violente, elles avaient accueillis à coup de bâtons et de gaz lacrymogènes les migrants clandestins, provoquant des morts, des blessés graves, des bousculades dans une zone étroite et des chutes depuis les barrières grillagées de la frontière. Des corps de migrants d’Afrique subsaharienne s’entassaient sur le sol, la plupart dans un état critique, alors que des dizaines seraient morts.
Autour d’eux, des policiers marocains en uniforme marchaient sur les corps de jeunes Africains. Sur des vidéos postées sur des réseaux sociaux, on voyait ces derniers donner des coups à des hommes à terre avec leur matraque, sous les barbelés de la frontière maroco-espagnole. Une indignation internationale avait été soulevée par de nombreux pays et par des organisations internationales gouvernementales et non-gouvernementales. L’Union africaine et l’ONU avaient exigé l’ouverture d’une enquête pour diligenter les circonstances de la mort des 45 migrants subsahariens, tandis que des associations locales accusaient des politiques migratoires mortifères utilisées par le Makhzen.

Marocgate, où la grande corruption à l’échelle européenne
Tout a commencé le décembre 2022, voire deux ans, jour pour jour, après la normalisation de ses relations avec l’entité sioniste, le Maroc est accablé dans une grande affaire d’espionnage et de corruption au Parlement européen, désormais, et qui a pour nom le Marocgate. Pour protéger les terres sahraouies colonisées et confisquées depuis l’année 1975 au peuple du Sahara occidental, le Maroc avait choisi l’option d’espionnage et le recours à la méthode de la corruption pour attirer les gourmandises de certains députés européens et parvenir à ses fins diaboliques. Le Maroc avait versé plusieurs pots-de-vin à certains députés européens comme c‘était le cas de l’eurodéputé italien Antonio Panzeri.
Le Maroc est accusé d’avoir cherché à influencer pendant plusieurs années les décisions du Parlement européen, notamment en ce qui concerne la position de Rabat qui revendique l’annexion du territoire du Sahara occidental par des dons d’argents, de cadeaux et de voyages offerts au Maroc. Plusieurs noms de diplomates marocains et députés européens avaient ainsi été visés par le plus grand scandale d’espionnage et de corruption. Des sommes d’argent d’un total d’au moins 180.000 euros, en plus de cadeaux et de voyages, avaient été offertes par le régime du Makhzen pour soudoyer des eurodéputés en échange d’un soutien électoral au Parlement européen, selon des aveux de l’ex-eurodéputé Pier Antonio Panzeri obtenus par la justice belge, dans le cadre de l’enquête sur le scandale de corruption ayant éclaboussé l’institution continentale et dans lequel le Maroc est notamment impliqué. Selon ses aveux, le Maroc avait versé au moins 180.000 euros – en plus de cadeaux et de voyages – à plusieurs eurodéputés pour les amener à s’aligner sur ses thèses lors de l’adoption de différents textes au Parlement européen.

Les assassinés par des attaques de drones marocains s’amplifient
Depuis la normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste, des accords militaires ont été signés entre les deux colonisateurs. Ainsi, le Maroc avait acheté des drones israéliens qui seront, par la suite, utilisés dans des attaques contre des cibles civiles, notamment les transporteurs des marchandises, voire les chauffeurs des semi-remorques, qui livrent des tonnes de marchandises sur le long des frontières terrestres séparant l’Algérie et la Mauritanie.
En janvier 2023, trois civils mauritaniens qui transportaient une cargaison de pomme de terre avaient péris suite à une attaque d’un drone marocain. C’était dans un mardi du 21 janvier 2023, lorsqu’une semi-remorque mauritanienne roulant sur la route menant de Tindouf à Zouerate, au lieu-dit Azkoula, situé dans le territoire sahraoui contrôlé par le Front Polisario, avait été pris par cible par un drone marocain qui avait complètement détruit la semi-remorque tout en tuant les trois occupants mauritaniens.
Selon le site d’information Mena défense, spécialisé dans les questions militaires, citant des médias mauritaniens et sahraouis, l’attaque aurait fait trois morts et autant de blessés parmi les convoyeurs, de nationalité mauritanienne. Depuis l’acquisition par le Maroc de drones d’attaque, livrés par l’allié sioniste, avec lequel Rabat avait conclu un partenariat stratégique en matière de défense, à la faveur de la normalisation des relations entre les deux parties, l’armée marocaine, retranchée dans ses casernes au-delà du mur de sable, dans la portion du territoire sahraoui occupé, utilise, comme dans un jeu vidéo, ses drones tueurs contre les civils qui s’aventurent dans cette zone. C’est que, depuis la reprise de la guerre par le Front Polisario en novembre 2020, l’armée marocaine n’a que les drones pour faire peur aux civils.
L’objectif du Makhzen étant d’instaurer une espèce de zone d’exclusion militaire dans cette région, d’empêcher des attaques de l’armée du Front de Polisario contre des positions de l’armée marocaine et de détourner toute forme d’échanges commerciaux entre l’Algérie et la Mauritanie. En avril 2022 et dans une attaque précédente et similaire commise par l’armée marocaine en utilisant des drones israéliens, 5 civils avaient été tués dans la zone de Dah El Bendir et dans les mêmes conditions, un bombardement au drone contre un convoi de camionneurs.
Le 7 avril 2021, un drone marocain assassinait, dans la même zone, Dah El Bendir, le commandant de la gendarmerie sahraouie. L’Algérie avait à maintes reprises condamnée les attaques aux drones perpétrées dans le triangle entre le Sahara Occidental, la Mauritanie et l’Algérie.
Sofiane Abi
( A suivre )