L’ASO en poste sur le terrain de la finale

Coupe d’Algérie de football

La première demi-finale a fini par avoir lieu ce vendredi. Une histoire qui raconte la fin d’une histoire.La rencontre qui aurait dû drainer plus de supporters a fini par punir cette affiche, pourtant alléchante au regard du climat dont elle s’est mise en scène. Le contexte d’une finale est particulier. Ce sont des entraîneurs qui se sont mesurés sur un terrain de football après tant de matches chargés d’expériences. Ce qui se passe ailleurs semble ne pas trop les intéresser, la priorité est de convaincre, de séduire, faire du spectacle et de fidéliser les supporters notamment lors des grands matches à l’image d’une finale de Coupe d’Algérie et d’une finale d’une Coupe d’Afrique.
Malgré le mauvais climat…
Pourtant le public et les médias évoquent la dégradation des relations entre Abdelkrim Medouar et son adjoint à la Ligue de football professionnel, le directeur général de la JS Saoura, Mourad Bellakhdar qui a pris position avec le président de la JSS «au sujet de la délocalisation du match de son équipe à Oran, à cause de la mise en place de la VAR lors des demi-finales, une décision prise par le Bureau fédéral mais qui ne semble pas faire l’unanimité», rapporte un confrère.

La JS Saoura attendra
Ce vendredi, le duel a fini par avoir lieu. La JSS qui court derrière son premier titre depuis la création du club en 2008, continuera après sa défaite face à l’ASO Chlef (4-1) à travailler pour espérer décrocher la Coupe d’Algérie la saison prochaine, elle, qui reste sur une seule défaite en Championnat concédée en déplacement face au CS Constantine (2-0).

L’ASO, est-ce la bonne ?
Quant à l’ASO détenteur du trophée en 2005, censé sortir le grand jeu et séduire son public et les téléspectateurs, elle a plutôt cru avoir tenu promesse, aller en finale avec un style de jeu qui rejoindrait ou qui ferait figure des niveaux des autres demi-finales qui avaient tant marquées le football national. Durant les 94’, l’ASO s’est baladée, s’est faite plaisir sans donner du sens au caractère de l’affiche du jour. Le premier but surprise signé Souibaah, est intervenu à la 14’ minute. Perturbée par cette réalisation, la JSS perd le contrôle du cuir et les hommes Abdelkader Amrani reprennent le même scénario en seconde mi-temps pour filer un second but, cette fois-ci venant de Aliane à la 47’, soit juste 2’ après le coup d’envoi avant de prendre le large au tableau d’affichage avec une troisième réalisation signée Fettouhi (52’). Déséquilibrés, les Béchari n’avaient comme seule option possible que de se réorganiser pour se stabiliser, se reconstruire en défense afin d’éviter le pire.

Mounir Zeghdoud résistera encore
Après cette troisième réalisations, les Sudistes y croyaient toujours et encore. L’entraîneur procéda à quelques changements dans l’espoir d’éviter l’humiliation, ils réussirent enfin à réduire le score sur un penalty transformé par Hammia à la 77e minute. Mounir Zeghdoud, entraîneur en chef du club, ancien international algérien est le 4e entraîneur à driver la JSS, après le Tunisien Nassif Biaoui, Moufdi Cherdoud et enfin l’enfant du club Mustapha Djalit. Il prend donc les règnes d’une équipe d’un club qui change d’entraîneur tous les 75 jours! Ce vendredi, en exploitant les dernières minutes de jeu, il disait très certainement «à trois buts je regarde, je réfléchis, après, je peux faire, je ne peux pas faire… mais je garde espoir…»

Bâtir une équipe plus solide
«L’objectif est de bâtir une équipe qui a le plus de probabilité de mettre en difficulté l’adversaire, de se créer d’occasions et de marquer des buts. Aujourd’hui, nous perdons une finale, cela ne veut pas dire que nous sommes pas capables de poursuivre notre route vers un meilleur classement, nous sommes 7e avec 33 points cela ne veut pas dire que cette défaite va nous faire briser au contraire, nous félicitons l’ASO pour sa victoire».

H. Hichem

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