L’Algérie demeurera un acteur actif de l’effort africain pour relever les défis

Développement économique :

? Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a affirmé lundi à Alger que l’Algérie demeurera un acteur actif et une partie intégrante de l’effort collectif africain visant à relever les défis du développement économique et à concrétiser la vision ambitieuse élaborée dans le cadre de l’Agenda de l’Union africaine (UA).

Face aux défis multidimensionnels qui continuent de menacer la sécurité et la stabilité des pays africains et sapent leurs efforts destinés à atteindre un développement durable et la prospérité légitime, «l’Algérie, fière de son appartenance africaine enracinée et fermement attachée au projet de l’unité continentale, joint aujourd’hui sa voix à celles de ses frères africains, pour renouveler son engagement et son adhésion aux principes et objectifs de l’UA», a souligné M. Attaf dans une allocution prononcée à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’Afrique.

De la même manière qu’elle a contribué hier à la décolonisation de notre continent, poursuit le ministre, «l’Algérie affirme aujourd’hui, sous la direction avisée du président de la République,
M. Abdelmadjid Tebboune, qu’elle demeurera un acteur actif et une partie intégrante de l’effort collectif africain visant à relever les défis du développement économique et à concrétiser la vision ambitieuse que nous avons élaborée ensemble dans le cadre de l’Agenda de l’UA, connu sous le nom de Agenda 2063».
«Cette vision, que l’Algérie a pleinement fait sienne, a été placée au cœur de la nouvelle orientation que le président de la République a conféré à la dimension africaine de la politique étrangère de l’Algérie», a-t-il ajouté. «C’est cette approche que mon pays s’efforce actuellement de concrétiser à travers l’exécution de projets de développement au profit de plusieurs pays africains frères, dont la mise en œuvre est supervisée par l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, qui a été renforcée, sur décision du président de la République, par une enveloppe financière d’un milliard de dollars américains», a-t-il fait savoir.

A cet égard, il a fait remarquer que l’Algérie «s’emploie également à concrétiser cette approche en mobilisant les ressources et les énergies pour parachever la réalisation de projets structurants intégrateurs à caractère régional et continental, tels que le projet de la Route transsaharienne, le Gazoduc Lagos-Alger, le projet de la Dorsale transsaharienne à fibre optique, ainsi que le projet routier reliant Tindouf et la ville mauritanienne de Zouerate». Il a affirmé que «l’orientation de l’Algérie en faveur du renforcement de ses contributions dans le domaine du développement économique en vue de parvenir à une prospérité partagée, est complémentaire aux efforts qu’elle consent de longue date pour mettre fin aux conflits armés et préserver la sécurité et la stabilité dans son voisinage immédiat, ainsi que sur l’ensemble du continent africain».
Djamila Sai