800.000 candidats entament les épreuves du BEM aujourd’hui

Sous haute et imposante surveillance sécuritaire et pédagogique

Plus de 800.000 élèves du cycle moyen, candidats à l’examen du Brevet d’enseignement moyen (BEM) session 2023, entament ce matin leur premier jour des épreuves de fin d’année permettant le passage au palier supérieur, voire le cycle secondaire. Un BEM 2023 sous haute surveillance policière et sous l’œil vigilant des encadreurs de l’Education et, également, devant une présence imposante des agents de la Protection civile. Le coup d’envoi des épreuves du BEM session 2023 est donné aujourd’hui lundi par le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed, des épreuves de fin d’année sous haute et imposante surveillance sécuritaire mais pédagogique également.
Une forte présence d’un grand dispositif policier appuyée par la mobilisation d’un haut engagement des agents de la Protection civile sans oublier les milliers d’encadreurs relevant de l’Education nationale présents pour sécuriser et surveiller l’examen du BEM, tout le monde est déployé depuis l’extérieur et jusqu’à l’intérieur des 2.044 centres d’examen qui vont abriter le déroulement de l’examen final du 5 au 7 juin prochain, les 800.000 jeunes candidats seront soumis à des règlements stricts pour dissuader la tricherie. Un examen de fin d’année sous haute surveillance policière, sanitaire, préventive et pédagogique. «De grands moyens ont été déployés par l’Etat pour la réussite du BEM dans son édition 2023, et le nombre de candidats pour passer le certificat, voire le Brevet d’enseignement moyen pour cette année est estimé à plus de 800.000 élèves, dont 788.000 élèves scolarisés», a annoncé hier dimanche l’inspecteur général du ministère de l’Éducation nationale, Mustapha Benzamrane, dans une déclaration à la Chaîne I de la Radio nationale.
La veille, le ministre de l’Éducation nationale avait appelé l’ensemble des cadres, directeurs d’Éducation nationale, enseignants et encadreurs à la grande mobilisation pour un examen du BEM réussit sur tous les plans et à travers l’ensemble du territoire national. A partir du siège du ministère à Alger, présidant une réunion nationale via la technique de la visioconférence, le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belaabed, avait exhorté, avant-hier, ses troupes à garder l’œil ouvert jusqu’à la fin du déroulement des épreuves du BEM session 2023.
Pour sa part, la direction générale de la Protection civile (DGPC) et dans un communiqué datant d’avant-hier, a annoncé la mise en place un dispositif opérationnel composé de 18.550 agents d’intervention tous grades confondus, conçu spécialement à la prévention et à la sécurisation des candidats et du personnel d’encadrement en prévision des examens du Brevet d’enseignement moyen (BEM), session juin 2023. Mis en place dans le cadre de la sécurisation des examens de fin de cycle moyen et secondaire, le dispositif comprend 18.550 agents d’intervention tous grades confondus en sus de 995 engins d’incendie, et 1.414 ambulances, a précisé le communiqué de la DGPC. Auparavant, soit à quelques jours du début des épreuves du BEM, les services de la Protection civile avaient effectué des visites à tous les centres d’examens pour s’enquérir du respect des normes de sécurité sur les lieux, a fait observer la même source.
De son côté, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et dans un communiqué rendu public à la veille de l’examen du BEM, avait annoncé la mobilisation de milliers de policiers, tous grades confondus, ainsi que le déploiement des Brigades mobiles et pédestres pour la sécurisation des lieux où seront accueillis les 800.000 jeunes candidats. La DGSN a annoncé l’entrée en vigueur d’un plan de sécurité spécial BEM session 2023, à travers lequel, la Sûreté nationale s’est engagée à la sécurisation totale de 2.044 centres où auront lieu le déroulement des épreuves du BEM, ainsi que l’accompagnent et la sécurisation par ses troupes du transport et de transfert des sujets d’examen du BEM vers les centres de collecte, en coordination avec les services concernés du secteur de l’Education nationale. Et pour mieux protéger les centres d’examen, la DGSN a indiqué le déploiement de nombreuses patrouilles mobiles et pédestres pour assurer la fluidité de la circulation et faciliter la circulation, notamment sur les routes et axes menant aux centres d’examen et aux alentours.
Sofiane Abi