Les grévistes demandent le départ de l’UGTA

Tiaret

La grève des travailleurs de l’ETUS paralyse le transport des habitants, universitaires, tandis que même les futurs candidats du BEM et du Bac risquent de ne pas rejoindre les bancs des examens.
Depuis une semaine le torchon brûle entre les grévistes et le nouveau directeur, suite à la demande de renouvellement de la section syndicale et de les autoriser à tenir une assemblée générale. Même l’intervention de l’union locale et l’union de wilaya (UGTA) et les deux parties n’ont pas encore trouvé un terrain d’entente pour enterrer cette action qui mène le fleuron du Sersou à l’agonie. L’ETUS chargée du transport urbain jugée comme modèle par le ministre lors de sa visite à Tiaret et reste un exemple à suivre. Pour les 29 bus d’une capacité de 1000 places par rotation sont actuellement sur cale dans l’enceinte de l’entreprise. Contacté par nos soins, le SG de la section syndicale affirme que «le déroulement de l’opération de vote est fixée le 15 juillet prochain, suite à la correspondance du nouveau directeur, selon une déclaration officielle des représentants du syndicat localement». D’un autre côté, le nouveau directeur a suspendu les membres de la section syndicale afin d’enterrer le conflit, une décision non accepté par les grévistes et demandent à la haute instance d’intervenir afin de programmer une assemblée générale pour installer une nouvelle équipe pour représenter les travailleurs. Pour rappel, la flotte de l’entreprise roule avec un parc roulant de 29 bus d’une capacité de 3.000 par rotation, à l’heure ou nous mettons sous presse, le portail est cadenassé, les bus sur cale et les travailleurs munis des banderoles devant la clôture du parc. Il faut aussi signaler que la balle est dans le camp des retraités à la tête de l’UGTA.

Hamzaoui Benchohra