Un wali à l’écoute des doléances des citoyens 

Boumerdès

Il se passe de drôles de choses au niveau de la wilaya de Boumerdès, quelque chose cloche concernant les décisions prises par le premier responsable de la wilaya et les citoyens ne savent plus à quel saint se vouer ; ils sont ballottés de droite et à gauche. En effet, lors d’une réunion du 20 juin 2022 qui avait regroupé les directeurs de l’exécutif de la wilaya en présence du président de l’APW, en l’occurrence M. Tellache Youssef, le secrétaire général de la wilaya, du chef de cabinet et les autorités compétentes de la wilaya, il a été décidé que les deux zones d’activité et de dépôt reviendront sous la tutelle de l’APC de Bordj-Menaïel et qu’aucune facture de paiement émanant de d’entreprise de gestion Divindus pour l’année 2023 ne sera émise envers les propriétaires desdits zones : un rapport de réunion a été établi en bonne et du forme. Le wali de Boumerdès est la seule garantie de résolution de crise et l’ultime recours lorsqu’un citoyen est sujet à une injustice de l’administration que lui-même chapeaute. A ne rien comprendre, le wali n’est-il pas le petit président d’une région ? Le wali a des comptes à rendre seulement qu’au Président de la République. Les propriétaires des deux zones d’activité et de dépôt qui possèdent tous des actes de propriétés dûment enregistrés auprès de la Conservation foncière n’ont jamais cessé de crier haut et fort que seule l’intervention du wali de Boumerdès pourrait mettre de l’ordre et un terme à l’impasse dans laquelle ils se trouve, et qu’actuellement ils sont sujets à un vol légalisé par un décret 84-55 qui n’a aucun sens aux yeux de la loi.
C’est plus qu’un cri, c’est un grand SOS, un appel de détresse adressé au premier magistrat de la wilaya, car son intervention est la seule garantie pour mettre fin à cette mascarade. Le président de la République Abdelmadjid Tebboune n’est-il pas le garant de la Constitution et de l’égalité dans les devoirs et les droits, l’article 64 de la Constitution ne garantit-il pas la propriété privée. Le wali de Boumerdès, en l’occurrence Yahia Yahiaten n’est-il pas le représentant direct de l’Etat ? N’est-il pas ce commis de l’Etat qui veille au respect de tout un chacun avec le principe de citoyenneté et d’égalité : les propriétaires légitimes, en saisissant le wali de Boumerdès, espère un dénouement rapide à une crise , à une injustice qui dure depuis plusieurs années.
La loi est-elle ignorée des autorités ? Nous ne cesserons jamais de le dire pour affirmer qu’un pays sans loi, c’est un pays sans foi ! Nous ne sommes pas à l’ère de Moogli pour appliquer les lois de la jungle, la loi doit être au-dessus de tous, car dans un pays qui se respecte, la loi est le fondement de toute vie sociale.
Kouider Djouab