Arkab plaide pour l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire

Algérie engagée à soutenir la coopération Sud-Sud

«L’Algérie s’est engagée à renforcer la coopération régionale et à soutenir la coopération Sud-Sud, qui demeure un levier de développement», a indiqué le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, dans une allocution lue en son nom, dimanche dernier, par le secrétaire général du ministère, Abdelkrim Aouissi, à l’ouverture des travaux de la 34e Réunion du groupe de travail technique de l’AFRA, qui se tient, actuellement à Alger, et ce, jusqu’au 22 juin en cours. Il a mis en avant «la participation soutenue de l’Algérie au programme régional africain dans le cadre de l’AFRA, et sa contribution dans plusieurs domaines pour faire profiter les autres pays africains de son expertise», estimant que «l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) jugeait précieux et essentiel le rôle de l’Algérie en Afrique en faveur de l’Accord régional de coopération pour l’Afrique sur la recherche, le développement et la formation dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires (AFRA), en termes de gestion, d’expertise, de formation et de mise à disposition de l’infrastructure nationale y afférente».

M. Arkab a souligné, dans ce sillage, la ferme détermination de l’Algérie «à apporter aux pays de la région aide et assistance en termes de formation des ressources humaines et d’expertise nécessaire». Il a saisi cette occasion pour exprimer «la gratitude de l’Algérie à l’AIEA et, notamment, au Département de la coopération technique, pour l’ample assistance apportée à notre région», a-t-il affirmé, assurant que la participation à cette réunion du Directeur général adjoint de l’agence, chef du Département de la coopération technique, Hua Liu, aux travaux de cette rencontre «traduit le ferme engagement de l’Agence, à travers des programmes concrets de coopération, en faveur du renforcement de la contribution de l’énergie nucléaire au service de la paix, de la sécurité et du développement durable en Afrique». «Le monde doit utiliser les technologies nucléaires pour atteindre les objectifs d’un développement durable», a toujours plaidé l’AIEA, notamment, dans un contexte de crises géopolitiques.

De son côté, M. Liu a soutenu que «l’AFRA était le mécanisme idéal pour renforcer l’autonomie régionale et la pérennité dans l’utilisation des applications nucléaires à travers la coopération technique entre les pays en développement». Pour rappel, l’Algérie, est l’un des fondateurs de l’AFRA, et «œuvre depuis l’entrée en vigueur dudit Accord, en avril 1990, à soutenir les efforts visant à consolider et pérenniser la coopération entre les pays membres, affirmant, sans cesse, son engagement vis-à-vis des activités régionales menées dans ce sens, et son attachement à réaliser le principal objectif de l’AIEA, à savoir promouvoir les utilisations sûres de l’énergie atomique pour contribuer à la paix et au bien-être à travers le monde», a rappelé, à ce sujet, M. Arkab.
Samira Tk