La police déclare la guerre aux voleurs de fer et de cuivre

Sidi Bel-Abbès

Le vol de métaux et devenu un phénomène agaçant. Cette pratique s’est répandue comme une gangrène dans le milieu sociétal. Les ramasseurs en ont fait un moyen de gagner de l’argent. Des charrettes, des carrosses des vélos, des motos, des vieilles voitures, tous les moyens sont devenus utiles pour ramasser tout ce qui est visible même s’il le faut l’arracher ou le couper avec une scie comme le cas des barreaudages. Rien n’échappe à cette «organisation»’ qui devient de plus en plus importante : cuivre, couvercles d’égouts, bancs, métal d’embellissement autour des arbres d’alignement, plaques de signalisation, fibre optique, même des stades n’ont pas échappé à leurs pratiques en remarquant la disparition de leurs barres. Les acheteurs en sont la cause principale. Ils ne posent aucune contrainte à accepter même ce qui est volé sans crainte ni peur. Ce vacarme à beaucoup duré et semble agacer les services de police qui ont décidé d’endurcir leurs activités en touchant au cœur du problème afin de mettre fin à ces pratiques qui ont trop nuit à la ville, à son développement, à l’économie du pays et mis en danger constant le citoyen et les automobilistes en les exposant aux dangers car ce phénomène présente un danger imminent pour la vie des citoyens et menace leur sécurité physique en cas de chute à l’intérieur, en raison de l’absence de couvercles. Ainsi, une descente a été organisée auprès des revendeurs de la ferraille dans les différentes cités pour les sensibiliser de la gravité de la situation et des dangers qu’ils peuvent endurer en cas constat afférent, rapporte un communiqué de la police. À cet égard, les services de police appellent les citoyens, commerçants et responsables de la société civile à participer activement à cette initiative pour organiser une lutte efficace contre ce phénomène nuisible qualifié de délit devant la loi pour ses auteurs, en dénonçant toute personne suspectée de ces pratiques et signaler toute sorte de vol ou vandalisme, explique la source.
Djillali Toumi