Journée régionale sur la lutte contre la traite des êtres humains

Blida

La cour de justice de Blida, a organisé durant la journée de mercredi, une journée régionale sur la lutte contre la traite des êtres humains en Algérie. L’importance de la sensibilisation et de la conjugaison des efforts de tous les acteurs pour faire face au phénomène de la traite des personnes a été soulignée lors d’une journée d’information organisée, mercredi par la cour de justice de Blida.
Le président du comité, Zaalane Ablemadjide, a fait savoir que cette occasion «constitue une opportunité pour sensibiliser à la situation des victimes de la traite d’êtres humains, renforcer et préserver leurs droits, et mobiliser tous les acteurs dans ce domaine afin de contribuer à la lutte contre ce crime». Il a estimé, dans ce sens, que ce crime constituait «l’un des défis de l’époque qui nous incite, en tant que communauté internationale, à redoubler d’efforts pour limiter ses répercussions, compte tenu du nombre effrayant de cas d’esclavage moderne dont sont victimes les femmes et les enfants en particulier, sous ses différentes formes: abus sexuel, travail forcé, prélèvement d’organes et autres». Selon les estimations des Nations Unies, les revenus de la traite d’êtres humains «représentent la troisième plus importante ressource du crime organisé, après le trafic d’armes et de stupéfiants», a-t-il souligné, ajoutant que «les impacts socio-économiques de la pandémie du Covid-19 ont aggravé les risques de propagation de ce crime, d’où l’impératif pour la communauté internationale de faire face à ce défi, en procédant à une définition complète et globale de la traite d’êtres humains rédigée dans un seul document unifié et en exhortant les Etats à lutter contre ce crime». Lutte contre la traite d’êtres humains: l’importance de la sensibilisation et de la conjugaison des efforts soulignée. L’ importance de la sensibilisation et de la conjugaison des efforts de tous les acteurs pour faire face au phénomène de la traite des personnes a été soulignée lors de cette journée d’information. Le procurer général de Blida, M. A. Djebari, a fait savoir que cette occasion «constitue une opportunité pour sensibiliser à la situation des victimes de la traite d’êtres humains, renforcer et préserver leurs droits, et mobiliser tous les acteurs dans ce domaine afin de contribuer à la lutte contre ce crime». Il a estimé, dans ce sens, que ce crime constituait «l’un des défis de l’époque qui nous incite, en tant que communauté, à redoubler d’efforts pour limiter ses répercussions, compte tenu du nombre effrayant de cas d’esclavage moderne dont sont victimes les femmes et les enfants en particulier, sous ses différentes formes: abus sexuel, travail forcé, prélèvement d’organes et autres». L’Algérie a mis en place les mécanismes nécessaires pour faire face à ce phénomène à travers «une série de textes et de dispositions sur la prévention, la protection des victimes et la poursuite des auteurs» de ce crime, a souligné, le procureur général, rappelant que «l’Algérie a ratifié toutes les conventions internationales pertinentes». Il a salué «les efforts de l’Algérie en la matière, notamment à travers la mise en place des mécanismes nécessaires à la protection des personnes et à la lutte contre la criminalité», évoquant le programme de formation et de sensibilisation au niveau de 30 wilayas au profit de 550 acteurs dans ce domaine et de 30 journalistes. A ce titre, la représentante du ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Ahlam Hama, a affirmé que la législation nationale actuelle «renferme les dispositions et les mécanismes juridiques de répression et de lutte contre ce crime, en criminalisant cet acte en 2009, en vertu de la Loi 09-01 modifiant et complétant le Code pénal et en durcissant les peines contre cet acte allant de 3 à 20 ans de prison, assorties d’amendes selon la gravité des faits, en sus de la protection des victimes et la préservation de leurs droits devant la justice». Selon Mme Hama, l’Algérie a signé à ce jour «72 conventions avec 42 Etats, en vue de consolider les efforts et conférer davantage d’efficacité aux enquêtes, aux poursuites judiciaires et aux procès pour la restitution des fonds». A noter que lors de cette journée d’information, des spots publicitaires de sensibilisation à ce crime ont été projetés et seront diffusés sur le site officiel du Comité national de lutte et de prévention contre la traite d’êtres humains.
Rachid Lounas