Fallait-il s’attendre à telle déclaration depuis à Gaborone (Botswana), du président de la Confédération africaine de football, Patrice Motsepe qui annonçait lors du Congrès de la FIFPRO-Afrique que son instance continentale continuera à militer pour le développement du joueur africain, qu’elle ne reculera pas devant des obstacles au contraire qu’elle «continuera à travailler avec la FIFPRO, et ce, dans l’intérêt des joueurs africains qui bénéficieront désormais des salaires plus attractifs et compétitifs à l’échelle mondiale. Cette annonce, à effet salutaire, a pour objectif de faire avancer leurs intérêts et les droits des joueurs de football en Afrique et dans le monde». Cette décision conforte ainsi la CAF dans ses choix mais confirme son attachement au développement du football africain. Pour cette instance, c’est «le plus gros investissement qu’elle puisse faire en direction des joueurs de football et le football des jeunes en Afrique». Cette info prend du volume et se connecte à cette déclaration tout aussi intéressante, en l’occurrence la reprise de la Super League africaine en août 2023 avec la participation de huit clubs. «L’un des principaux objectifs de cette compétition est de travailler avec les clubs africains pour payer aux joueurs de football en Afrique, des salaires attractifs et compétitifs à l’échelle mondiale», a déclaré le président de la CAF. De son côté, le président de la FIFPRO Afrique, le Camerounais Gérémie Njitap assure son attachement aux actions que mène la CAF, au profit des acteurs du football africain, lorsqu’il s’agit de tout mettre en œuvre pour que les joueurs africains puissent continuer à progresser, à se construire soi-même, le message est simple mais tout aussi crucial, lorsqu’il s’agit de constater que les efforts paient et le joueur ne peut que ressentir une force supplémentaire.

H. H.