La Finul appelle l’entité sioniste et le Liban au «maintien du calme»

Le Liban agressé

La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a appelé l’entité sioniste et le Liban, jeudi, à «maintenir le calme», ​​décrivant toute action près de la «ligne bleue» séparant les deux parties comme «très sensible».La «Ligne bleue» est une frontière fixée par les Nations unies après le retrait des forces sionistes du sud du Liban en 2000, mais Israël a tenté plus d’une fois de la franchir, notant que la ligne ne respectait pas strictement les frontières officielles, ce qui créait un état de tension des deux côtés.
La directrice adjointe du bureau des médias de la Finul, Candace Ardel, a déclaré dans un communiqué que les Casques bleus de la force onusienne avaient remarqué, près de la zone de Mays al-Jabal, dans le sud du Liban, que l’entité sioniste a violé la barrière technique et la Ligne bleue du sud, soulignant qu’un soldat libanais a également franchi la ligne depuis le nord.
Ardel a souligné que «les Casques bleus sont sur le terrain à des fins de liaison et de coordination avec les deux parties et pour aider à désamorcer les tensions».
«Nous exhortons toutes les parties et toute personne présente sur le site à maintenir le calme. Tout type d’action près de la Ligne bleue est très sensible, et il est important que les parties coordonnent toute action par le biais de la Finul pour éviter les frictions et aider à assurer le plein respect du caractère sacré de la Ligne bleue», a expliqué la responsable onusienne. L’agence de presse officielle libanaise a déclaré mercredi qu’«une force de l’armée libanaise a affronté un bulldozer israélien qui travaillait pour raser le sol à l’extérieur de la clôture technique et tentait de franchir la Ligne bleue aux frontières de la ville de Mays al -Jabal dans le sud du pays.»
Dans le contexte des tensions entre les deux parties, le groupe libanais «Hezbollah» a, par le biais d’un communiqué paru jeudi, appelé l’Etat et le peuple libanais à prendre des mesures pour empêcher l’occupation par Israël de la partie libanaise du village frontalier de «Ghajar».
«Ghajar» est un petit village dont la population est alaouite, et il est situé dans un coin entre le Liban, la Syrie et l’entité sioniste, qui en occupe une partie depuis la guerre du 5 juin 1967.
Le groupe a déclaré, dans un communiqué que l’entité sioniste avait récemment pris des mesures «représentées par la construction d’une clôture en fil de fer barbelé et la construction d’un mur de béton autour de tout le village», qui ont conduit à sa séparation de son environnement naturel et historique à l’intérieur du territoire libanais et lui imposant son autorité.»
Jusqu’à 10h50 GMT, aucun commentaire officiel n’a été émis par l’entité sioniste concernant l’opération de bulldozer ni ses procédures dans le village de Ghajar.
Anadolu