Le policier soupçonné de violences reste en prison

Affaire Hedi

« Il était tellement épuisé ce matin qu’il était incapable de se lever », a regretté avec gravité Me Jacques-Antoine Preziosi, l’avocat du jeune Hedi, 22 ans, dont les lourdes séquelles causées par le terrible déchaînement de violences policières qui l’a pris pour cible, dans la nuit du 1er au 2 juillet, l’ont empêché d’assister à une audience cruciale. Une audience qui s’est tenue aujourd’hui, à Aix-en-Provence, et à l’issue de laquelle la demande de remise en liberté du policier suspecté de l’avoir grièvement blessé a été rejetée. Après s’être enferré dans des dénégations mensongères, le policier qui a fini par reconnaître, ce jeudi matin au tribunal, être l’auteur du tir de LBD aux lourdes conséquences, restera donc sous les verrous, en détention provisoire. Ainsi en a décidé la chambre de l’instruction d’Aix-en-Provence, pour la plus grande satisfaction de Me Preziosi. Celui-ci s’était préalablement indigné du mensonge éhonté de l’un des principaux auteurs des souffrances de son client, déplorant son manque de courage. « La justice passe et il faut la laisser faire son travail. La police doit assumer cette incarcération qui va dans le sens de la justice », s’est félicité l’avocat de Hedi, si douloureusement éprouvé. Le président de la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence a estimé, pour sa part, que malgré les aveux partiels du policier mis en cause, sa « dénégation fallacieuse » initiale a jeté « le discrédit sur l’ensemble de ses propos». Par ailleurs, dans cette effroyable affaire, pas moins de quatre policiers sont mis en examen pour « violences volontaires ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) supérieure à 8 jours, aggravées par trois circonstances en ce qu’elles ont été commises en réunion, avec usage ou menace d’une arme et par personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions ».n

Enseignement supérieur
Début des inscriptions définitives pour les nouveaux bacheliers
Les inscriptions universitaires définitives pour les nouveaux bacheliers débuteront à partir d’aujourd’hui et se poursuivront jusqu’au 10 août, a indiqué jeudi un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Chaque étudiant doit s’acquitter des droits d’inscription fixés à 200 DA via la plateforme numérique https://progres.mesrs.dz/webetu, à travers l’utilisation par l’étudiant de sa carte Edahabia ou de la carte d’un de ses proches, ou exceptionnellement par mandat postal téléchargeable sur la même plateforme à régler au niveau d’un bureau de poste, précise le communiqué. Après la finalisation de cette opération, l’inscription est définitive et le concerné obtient la carte d’étudiant électronique qui peut être téléchargée sur son smartphone à partir de la même plateforme, conclut le communiqué.n