Le noyau du groupe Wagner reste sur le territoire biélorusse, selon Loukachenko

Biélorussie

Le noyau principal du groupe Wagner reste sur le territoire de la Biélorussie et, si nécessaire, le nombre de la formation peut être augmenté à 10.000 personnes dans quelques jours. C’est ce qu’a déclaré le président de la République Alexandre Loukachenko.
«Wagner a vécu, Wagner est vivant et Wagner vivra (paraphrase d’un poème de Vladimir Maïakovski)en Biélorussie, même si quelqu’un ne le veut pas. Nous avons mis en place un système avec (le fondateur du groupe Wagner, Evgueni) Prigojine, pour que Wagner soit installé ici. Et ces images (diffusées par les médias occidentaux) prises depuis l’espace, selon lesquelles nous démantelons quelque chose (dans le camp des Wagnériens près de la ville d’Ossipovitchi, dans la région de Moguiliov). Pourquoi enlève-t-on des tentes en trop? Parce que nous n’en avons pas besoin d’autant. Il reste un noyau, certains sont partis en vacances, certains ont décidé de vivre à l’écart, mais les téléphones, les adresses (et d’autres informations) dans ce noyau sont confirmés», cite l’agence Belta le président Loukachenko.
Selon le président biélorusse, en cas de besoin, «dans quelques jours, tout le monde sera là, jusqu’à 10.000 personnes». «Il n’est pas nécessaire de les garder ici pour l’instant. Par conséquent, ils ne courent nulle part. Tant que nous aurons besoin de cette unité, ils vivront et travailleront avec nous», a déclaré Alexandre Loukachenko.
«Nous tiendrons notre promesse, ils en connaissent les termes. D’ailleurs, ils nous paient pour tout: pour la tente et pour l’eau. (…) Ils vivent dans des tentes, nous réparons également leurs baraquements», a déclaré M. Loukachenko.
Selon lui, les autorités biélorusses ne craignent pas la présence d’un groupe de combattants formés militairement dans le pays. Dans le même temps, les militaires biélorusses adoptent activement l’expérience des Wagnériens, en particulier des unités des troupes intérieures du ministère de l’Intérieur et des forces spéciales. «J’ai eu peur, j’ai lu vos textes (des journalistes) et les écrits de vos collègues : ce sont des taulards, ils sont comme ci, ils sont comme ça… Regardez, ils font traverser une grand-mère de l’autre côté de la route, ils ne prennent pas la monnaie dans les magasins. Des gens étonnants. Une discipline de fer. Craignez le loup, n’allez pas dans la forêt. Nous ne les gardons pas ici pour le plaisir, mais pour le bien. Et nous avons mis en place un système pour que tout soit sous contrôle», a assuré M. Loukachenko.n