Le président Ali Bongo en résidence surveillée, un des ses fils arrêté

Coup d’État au Gabon

Hier matin, des militaires sont intervenus à la télévision publique afin de «mettre fin au régime en place», quelques heures après l’annonce de la réélection d’Ali Bongo.Les suites directes des événements de ce mercredi matin. Quelques heures après le coup d’État survenu après l’annonce des résultats du scrutin présidentiel au Gabon et la réélection d’Ali Bongo, celui-ci a été placé en résidence surveillée, ont annoncé les militaires putschistes à la télévision d’État. «Le président Ali Bongo est gardé en résidence surveillée, entouré de sa famille et de ses médecins», selon un communiqué lu à la télévision d’Etat par les militaires du Comité de transition et de restauration des institutions (CTRI).
Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a accusé ce mercredi Emmanuel Macron d’avoir «encore une fois compromis la France dans un soutien jusqu’au bout à l’insupportable», avec son appui au président gabonais Ali Bongo. Alors que le président sortant Ali Bongo, au pouvoir depuis 14 ans et dont la réélection a été annoncée dans la nuit, est visé par un coup d’Etat militaire, Jean-Luc Mélenchon affirme dans un message sur X (ex-Twitter) qu’»aucune alerte n’aura été entendue». Des militaires ont annoncé mercredi mettre «fin au régime en place» au Gabon, un coup d’Etat visant le président sortant Ali Bongo, au pouvoir depuis 14 ans et dont la réélection venait d’être annoncée dans la nuit. «Nous, forces de défense et de sécurité, réunies au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), au nom du peuple gabonais et garant de la protection des institutions, avons décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place», a annoncé un de ces militaires, colonel de l’armée régulière, dans une déclaration également diffusée par la suite sur la chaîne d’Etat Gabon 1ère.
«A cet effet, les élections générales du 26 août 2023 ainsi que les résultats tronqués sont annulés», a-t-il ajouté, note la presse.