Une ligne rouge !

Préservation de la dignité du citoyen et de son pouvoir d’achat

? Le Premier ministre, M. Benabderrahmane Aïmene a affirmé, avant-hier samedi, que la préservation de la dignité du citoyen et de son pouvoir d’achat était «une question vitale d’une extrême importance» pour le président de la République,
M. Abdelmadjid Tebboune.

«La préservation de la dignité du citoyen et de son pouvoir d’achat est une ligne rouge», a déclaré le Premier ministre en réponse aux préoccupations des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur la Déclaration de politique générale du Gouvernement, soulignant que «cette question est la devise du Gouvernement, en application des orientations du président de la République, quelles que soient les conditions financières et économiques du pays». Pour M. Benabderrahmane, la préservation du pouvoir d’achat «est une question vitale et d’une extrême importance pour le président de la République et le Gouvernement», qui «veille toujours à consolider le caractère social de l’Etat algérien, consacré dans la Proclamation du 1er Novembre et dans la Constitution» plaçant ainsi le citoyen «en tête des priorités, en toutes circonstances».

Après avoir évoqué l’approche du Gouvernement pour soutenir le pouvoir d’achat et améliorer le niveau de vie des citoyens à travers une batterie de mesures et de mécanismes, le Premier ministre a indiqué que le processus de préservation du pouvoir d’achat du citoyen «se manifeste clairement par l’augmentation du montant des transferts sociaux directs, qui devrait passer de 2.714 milliards de DA en 2023 à 2.895 milliards de DA en 2024, soit une hausse de 181 milliards de DA (19,17 % du budget de l’Etat en 2024)».

Entre autres mesures introduites dans le cadre de la préservation du pouvoir d’achat du citoyen,
M. Benabderrahmane a cité la revalorisation des salaires des fonctionnaires et des pensions de retraités, mais aussi l’augmentation des salaires de plus de 2,8 millions de fonctionnaires et agents contractuels sur deux ans avec une incidence financière de 341 milliards de DA en 2023 et 578 milliards de DA à partir de 2024. Dans le même contexte, un allègement de la charge fiscale a été effectué à travers la révision du barème de l’IRG pour toutes les catégories de salariés, en vertu de la loi de Finances 2022, avec une incidence financière estimée à 174 milliards de DA, outre l’exonération de l’impôt sur le revenu global (IRG), pour les personnes dont le salaire imposable est inférieur à 30.000 DA.
A propos des préoccupations soulevées par certains députés concernant la relation entre les pouvoirs exécutif et législatif, en particulier en ce qui concerne le renforcement de la communication entre eux et les membres du Gouvernement, le Premier ministre a réaffirmé l’intérêt accordé par le Gouvernement à ce volet, et ce «suivant une stratégie claire que nous mettons en œuvre depuis plus de deux ans afin de renforcer l’interaction avec les mécanismes de contrôle parlementaire et le strict respect des dispositions constitutionnelles pertinentes» Djamila Sai