Un carrefour pour développer le tissu de la sous-traitance en Algérie

EXPOSITION 8ème édition du Salon international de la sous-traitance industrielle

Avec la participation de 100 exposants représentants divers secteurs d’activités, notamment l’industrie manufacturière, la mécanique, l’électricité, l’électronique, la métallurgie, ainsi que les services liés à l’industrie, s’est ouverte, lundi à Alger, la 8ème édition du Salon international de la sous-traitance industrielle (Algest).
Organisée par la Bourse Algérienne de Sous-traitance et Partenariat (BSTP), en partenariat avec le World Trade Center-Algiers (WTCA), cette 8ème édition est placée sous le patronage du ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique. Le coup d’envoi de cette édition a été donné par le directeur général de la Promotion de l’investissement au ministère de l’Industrie et de la production pharmaceutique, Salah Bousbia et du président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula. Dans une allocution lue en son nom par M. Bousbia, M. Aoun a souligné que cette manifestation «constitue une occasion de rencontrer pour les opérateurs économiques et ceux intéressés par la sous-traitance, les producteurs et les donneurs d’ordres, pour établir un partenariat fructueux susceptible de développer le tissu de la sous-traitance en Algérie». Cette manifestation économique s’inscrit dans le cadre de la concrétisation de plusieurs objectifs stratégiques du Gouvernement. Ce dernier vise à réunir toutes les conditions favorables au développement, à la pérennité et à la compétitivité de l’entreprise, a fait savoir M. Moula, ajoutant que parmi les objectifs escomptés figurait également le développement de la chaîne de valeurs des différentes filières industrielles à travers la promotion de l’intégration nationale contribuant à la réduction de la facture d’importation. Le secteur industriel est un secteur prometteur en matière de réalisation des objectifs de la stratégie du Gouvernement, à savoir le développement des filières industrielles prioritaires apportant une valeur ajoutée, la priorisation de la transition technologique, le développement de l’innovation et de l’économie de la connaissance, la création d’emplois permanents, la promotion des ressources humaines et l’amélioration de la compétitivité et de la capacité de l’économie nationale dans l’exportation. Pour sa part, M. Moula a souligné que le Salon «reflète la qualité du produit national, l’industrie mécanique en particulier», faisant observer que plusieurs importateurs s’étaient transformés en producteurs locaux passant ainsi du statut d’importateur à industriel. Cette transformation, ajoute le président du CREA, est à même d’encourager la diversification de la production locale. Il a appelé, dans ce contexte, les grandes entreprises qui importent encore ces produits à solliciter les sociétés dotées de capacités industrielle et technologique nécessaires qui puissent couvrir leurs besoins au niveau local au lieu de recourir à l’importation.
Djamila Sai