La FIFA menace Youcef Belaili

Résiliation avec son ex-équipe de Al Ahli SC

,Décidément, rien ne semble sourire à tout ce qui est cadre sportif algérien. La dernière nouvelle vient de secouer l’international Youcef Belaili, et de surcroît, à quelques petites semaines du coup d’envoi de la coupe d’Afrique des Nations 2023, de quoi perturber le groupe des Fennecs.

Il est la véritable courroie de transmission entre les différents compartiments du Mouloudia d’Alger puisque, auteur et véritable tonus pour la remontée du football national, lui qui entame une statistique, disant, jamais égalée dans le football national (10 buts et 8 passes décisives en 10 rencontres). Sa carrière s’envole pour atteindre la meilleure performance, que voilà rattrapé par un passé vécu en équipe de Al Ahli SC (Arabie saoudite). Son employeur réclame le dédommagement de sa résiliation unilatérale en 2020.
L’ardoise ne serait pas légère, elle s’élèverait à 450.000 dollars. Les personnes qui réagissent se disent pourquoi n’a-t-il pas épongé son ardoise, lui qui s’assure un salaire de 1.5 milliard de centimes (15 millions de dinars/70.000 euros) par mois, devrait pouvoir s’acquitter de la note, sans oublier les frais d’avocats qui s’élève à 18.000 euros à payer. Il serait aujourd’hui un joueur tranquille qui aspire à se défouler sur les pelouses des stades de la Côte d’ivoire, à l’occasion de la prochaine CAN, sauf qu’il semblerait que son club s’est engagé à prendre en charge ce dossier qui lui colle aux pieds. Pourtant, on croit savoir que les dirigeants du Mouloudia lui ont promis de s’en occuper au moment de sa signature au club l’été dernier. Que va-t-il se passer à présent ?, s’interrogent ses fans. Laisser un contentieux prendre du volume et s’adosser sur un coussin de promesses et ne pas s’en inquiéter pour savoir si le problème est réglé, risque de faire très mal à l’image du joueur. De pareilles situations perturbent le joueur et font remonter à la surface les engagements de son employeur, en l’occurrence prendre en charge le dossier. Mais au jour d’aujourd’hui, il y a menace de suspension de deux ans qui plane sur lui si jamais il ne verse pas le dû aux Ahalouis, avant la fin de l’année.
Voilà un contentieux qui risque de provoquer de sérieuses sanctions, la FIFA, souvent et selon des cas et surtout des personnes ne fermera pas les yeux, elle attendra le dernier délai qui lui a été accordé, en l’occurrence le 28 décembre 2023 comme deadline pour passer à l’action, s’il ne s’acquitter de cette «amende». Dans le cas contraire, cela pourrait menacer sa présence à la CAN-2023(13 janvier – 11 février), si jamais il est dans la liste finale de Djamel Belmadi.
Par ailleurs, signale un journal sportif, il y a le fait que le board du Doyen n’ait pas tenu sa promesse (un peu comme cela s’est passé avec l’AC Ajaccio) qui pourrait venir dessiner une brume dans la relation entre les deux parties jusque-là idyllique. Dans tous les cas, le numéro 10 des Vert et Rouge n’en a pas le choix s’il veut préserver sa quiétude et qu’Al-Ahli SC le laisse tranquille.

H. Hichem