Génocide à Ghaza : L’Irlande envisage de se joindre à la plainte de l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste

Le vice-Premier ministre irlandais et ministre des Affaires étrangères, Michael Martin, a indiqué lundi que son pays envisageait de se joindre à la plainte de l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ) contre l’entité sioniste, pour le crime de génocide qu’elle commet à Ghaza.
«Nous étudions la plainte de l’Afrique du Sud avec le plus grand sérieux, et comme ces procédures judiciaires mettent des années à être résolues, nous devons, en attendant, nous concentrer sur la réalisation d’un cessez-le-feu», a déclaré M. Martin dans une interview accordée à la radio RTA.
«Ce que recherche l’Afrique du Sud est exactement ce que nous recherchons : un cessez-le-feu immédiat et un accès sans entrave de l’aide humanitaire à Ghaza», a-t-il poursuivi.
Il a souligné que «la situation est tragique» à Ghaza et qu’«il n’y a désormais aucune excuse pour retarder l’acheminement de l’aide vitale» dans cette enclave palestinienne, qualifiant de «choquants, horribles et injustifiés» les bombardements de l’armée d’occupation sioniste.
L’Irlande a «soumis des documents juridiques sur l’occupation de certaines parties de la Cisjordanie à la Cour internationale de justice et a alloué trois millions d’euros de financement supplémentaire à cette Cour pour renforcer ses enquêtes sur les crimes de guerre», a assuré M. Martin. Le responsable irlandais a déclaré qu’il avait l’intention de «prendre des mesures au niveau de l’Union européenne» dans le but de «mettre une pression plus forte» sur l’entité sioniste pour mettre fin à son agression. Ces propos interviennent alors que le Premier ministre palestinien, Muhammad Shtayyeh, a indiqué, lundi à Ramallah, que le monde devait commencer à réfléchir à imposer des sanctions à l’entité sioniste pour son agression contre le peuple palestinien. Le bilan de l’agression sioniste, lancée le 7 octobre dernier contre la bande de Ghaza, s’est alourdi lundi à 25.295 martyrs, en majorité des femmes et des enfants, et environ 63.000 blessés, ont indiqué des sources sanitaires palestiniennes.n