«732 Start-ups enregistrées officiellement à l’Université algérienne»

Tatah Boualem à la Radio nationale :

A ce jour, 732 Start-ups sont officiellement enregistrées à l’Université répondant aux critères mondiaux de sélection, a fait savoir hier le docteur Boualem Tatah, chargé de mission auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a noté que ce chiffre a placé l’Algérie au deuxième rang africain après le Nigeria.
Cela explique que l’Université algérienne n’est plus considérée comme un simple espace de formation pour le marché de l’emploi mais une source de création d’entreprises émergentes directement des Start-ups qu’elle crée en son sein. «Nous ne sommes plus dans le schéma classique, mais dans une Université ouverte sur son environnement et qui crée des emplois en son sein à travers l’entrepreneuriat», a-t-il précisé lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale.
Dans le cadre de la réalisation de cette transformation majeure, une commission nationale avait été installée et qui a déjà réalisé quelques résultats en formant des formateurs (…) mais également en mutualisant les actions entre plusieurs ministères, essentiellement avec celui de l’économie de la connaissance et des Start-ups, a expliqué l’intervenant.
S’agissant des mesures d’accompagnement qui sont en train d’être mises en place actuellement pour accompagner les jeunes universitaire à créer leurs Start-ups et évoluer dans un environnement technologique, le même responsable a souligné qu’«il y a tout un écosystème qui est en train de se construire au sein de l’Université, dans le système d’enseignement et de recherche pour non point s’inscrire dans la logique habituelle, mais de créer l’emploi avant même l’impétrant de sorte de l’université». L’étudiant universitaire est formé à préparer son aventure dans le monde professionnel au sein même de l’Université à travers diverses entités qui ont été créées, à savoir les centres de développement de l’entrepreneuriat, a-t-il poursuivi.
Dans le même sillage, M. Tatah a précisé que la perception de l’Université par rapport à la formation et destination vers le salariat doit être changée. «Il est temps que l’on forme pour le secteur économique privé», a appuyé l’intervenant indiquant que c’est dans cette direction que le ministère de l’Enseignement supérieur agit, a-t- souligné notant que «maintenant, nous formons beaucoup plus pour le monde de travail qui n’est pas seulement le salariat mais c’est le monde privé de l’économie qui est extrêmement porteur d’opportunités d’emploi», a-t-il ajouté. Au passage,
M. Tatah a souligné que cette nouvelle réorientation de la stratégie du secteur de l’Enseignement supérieur vient concrétiser le 41e des 54 engagements du président de la République dans sa vision pour «une Algérie nouvelle».
Citant des entités de recherches et développement, M. Tatah fait savoir qu’il existe
«1.800 laboratoires de recherches, 47 unités de recherches, près de 70 équipes mixtes de recherches, une vingtaine de plate-formes technologiques, 96 incubateurs, une vingtaine de laboratoires d’excellence, une trentaine de centres de recherches, trois agences thématiques de recherches, 8 plateaux d’analyses physicochimiques», entre autres. «Cela correspond à des dépenses de l’ordre de 35 milliards de DA que l’Etat investit», a-t-il ajouté.
Manel Z.