Plus de 2.500 offres proposées aux demandeurs d’emploi

11ème édition du Salon « Emploitic Connect »

Plus de 2.500 offres d’emploi sont proposées dans différents métiers et niveaux d’instruction dans le cadre de la 11ème édition du Salon de l’emploi « Emploitic Connect » inauguré samedi à Alger.Organisé par l’Agence « Emploitic », le Salon qui s’est tenu les 27 et 28 janvier à la Coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf à Alger sous le patronage du ministère de l’Economie de la Connaissance et des Start-ups et des Micro-entreprises, se voulait un espace de communication entre les entreprises et les demandeurs d’emploi. Réunissant près de 100 exposants parmi les entreprises publiques et privées et les multinationales, activant essentiellement dans les domaines des finances, des banques, des assurances, de l’industrie et de l’industrie pharmaceutique, l’évènement devra accueillir 20.000 visiteurs avec une moyenne quotidienne de 10.000 visiteurs, selon les organisateurs. En plus des opportunités d’emploi et de formation proposées aux demandeurs d’emploi dans diverses spécialités, les employeurs veillent également à fournir toutes les explications nécessaires aux demandeurs d’emploi.
Le Salon a abrité également «un espace technologique» ayant regroupé 20 exposants, représentant les Start-ups et les écoles de formation pour exposer les principaux développements opérés dans le domaine de l’emploi, notamment en ce qui concerne les métiers futurs, comme l’intelligence artificielle. Les entreprises participant à la manifestation ont reçu un nombre important de demandes de travail, notamment par les jeunes fraichement diplômés des universités et des instituts de formation spécialisés, dont la plupart aspirent à décrocher leur premier poste d’emploi, a constaté l’APS. Le Salon est aussi une occasion pour plusieurs candidats expérimentés désirant vivre une nouvelle expérience professionnelle pour valoriser leurs acquis. En marge du Salon, des ateliers et des conférences ont été organisés, animés par des spécialistes en ressources humaines dans le but d’orienter les demandeurs d’emploi et de les informer des nouveautés dans le domaine de l’emploi et de l’entrepreneuriat, notamment en ce qui concerne le dispositif de l’auto-entrepreneur.
Pour rappel, la 10ème édition s’est tenue l’année dernière au Palais de la culture ‘’Moufdi Zakaria’’ à Alger, offrant aux demandeurs d’emploi, pas moins de 2.000 postes d’emploi dans différents domaines. Cette édition avait été inaugurée par le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-ups et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid. Lors de son allocution à l’occasion, M. Yacine El Mahdi avait révélé que les Start-ups répertoriées au niveau du ministère, ont contribué l’année dernière, à la création de 14.000 emplois, un chiffre «qui pourra doubler» durant les années à venir, au regard de la cadence de l’augmentation du nombre des Start-ups.
«Le ministère accorde une importance capitale à la création des postes d’emploi pour les ingénieurs et les chercheurs, dont les résultats de leurs recherches doivent être employés en vue d’aider l’économie nationale », avait-il dit avant de relever que «15% des Start-ups qui sont labélisées, ont été créées par des doctorants et des chercheurs». Concernant la convention signée récemment par l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat « Anade » (Ex-Ansej) et la Direction Générale de la Recherche scientifique et du Développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, pour le financement des diplômés universitaires formés au sein des Maisons de l’Entrepreneuriat, le ministre a révélé que celle-ci évoquerait, «dans les jours à venir», le rôle de l’accompagnement présent au niveau des centres de formation professionnelle. Les porteurs de projets bénéficieront de formations de courte durée, afin d’acquérir les informations nécessaires sur la comptabilité et le marketing, mais aussi mettre en place un plan économique et un plan de développement pour leurs projets, avait-il ajouté. La vision du Gouvernement, avait-il dit, concernant le dispositif de l‘Anade, comprend «l’impératif de passer d’un raisonnement quantitatif à un raisonnement qualitatif».
Djamila Sai