« La gueule de bois post-célébration : Entre joies éphémères et réalités amères »

Les pays nord-africains ont vibré au rythme la liesse, portés par une passion commune pour le football. Cependant, après, l’euphorie cède la place à une gueule de bois collective, chacun tirant des conclusions sur les priorités nationales.
Le football, indéniable phénomène mondial, est devenu un élément incontournable de l’attention des États. Toutefois, une ligne sépare ces Nations : celles qui ont solidifié leur développement économique, technologique et humain, leur permettant de se consacrer aux loisirs tels que le football, et celles pour qui une soirée de liesse vaut tous les sacrifices.
Pour les premiers, le football est un élément parmi d’autres dans une palette de loisirs accessibles, témoignant d’une réussite économique et sociale. C’est une célébration bien méritée au milieu d’une prospérité assurée. En revanche, pour les seconds, la fête d’hier peut coûter cher.
Les sacrifices consentis, souvent au détriment du développement humain et de l’épanouissement économique et social des populations, soulèvent des questions cruciales. La priorité donnée à une nuit de liesse peut obscurcir les enjeux plus vastes qui façonnent l’avenir de ces Nations.
Il est temps de réfléchir sur la durabilité de la jubilation éphémère par rapport aux investissements nécessaires pour assurer un avenir prospère. La passion pour le football ne devrait pas être une diversion des défis plus profonds auxquels ces pays sont confrontés.
En somme, au lendemain de cette célébration passionnée, il est impératif de se demander si la liesse d’une soirée vaut réellement tous les sacrifices. Le football peut être un catalyseur de joie, mais son éclat ne doit pas occulter les réalités qui demandent une attention soutenue pour un progrès véritable.
Hamid Sahnoun