Une enseignante accuse le directeur d’une école de l’avoir agressé à l’arme blanche

Bordj Bou-Arréridj

Les éléments de la Protection civile ont été appelée à intervenir au niveau de l’école primaire du Chahid « Zitouni Aïssa » à Bordj Bou-Arréridj. Une fois sur les lieux, une enseignante blessée a reçu les premiers soins avant qu’elle ne soit évacuée vers l’hôpital des urgences médico-chirurgicales du docteur Ahmed Benabid. Après avoir été prise en charge au niveau de cet hospice, la victime a été orientée vers l’hôpital « Bouzidi Lakhdar » où un certificat d’arrêt de travail de 15 jours lui aurait été octroyé par le médecin légiste. Que s’est-il réellement passé dans cette école primaire « Zitouni Aïssa » ? Selon des informations qui restent à confirmer, une enseignante aurait été victime d’une agression à l’épaule à l’aide d’une arme blanche. Les mêmes sources indiquent que l’enseignante en question a pointé du doigt le directeur de l’établissement d’être l’auteur de cette agression. Cet incident a fait un tôlé sur les réseaux sociaux où les internautes relatent les mêmes faits à savoir : l’agression d’une enseignante à l’arme blanche par le chef de l’établissement au niveau de l’école « Zitouni Aïssa » de Bordj Bou Arréridj.
A travers les nombreuses publications, le père de la victime aurait indiqué que sa fille aurait été agressée par son chef hiérarchique, en raison d’un rapport écrit rédigé et envoyé à la direction de l’Education à son encontre.
Malgré nos efforts, cependant, nous n’avons pas réussi à prendre attache avec l’accusé, à savoir le directeur de l’établissement scolaire pour écouter sa version.
Selon des sources qui restent à confirmer le mis en cause aurait été convoqué par les services de sécurité. D’autre part, nous avons appris que la direction de l’éducation de la wilaya de Bordj Bou Arréridj aurait suspendu le directeur de l’école primaire « Zitouni Aïssa », à titre conservatoire et une enquête à été ouverte à ce sujet. Malgré nos efforts, nous n’avons pas réussi à confirmer ces informations auprès des institutions judiciaires de la wilaya de Bordj Bou Arréridj. Au niveau de la Sûreté de wilaya, le chargé de communication et des relations publiques n’a pas souhaité s’exprimer à ce sujet. Néanmoins, le chargé de la communication le commissaire Aïssani n’a pas manqué de nous déclarer que les services de police et conformément aux instructions de M. le chef de la Sûreté de wilaya et de la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) ne ménage aucun effort pour assurer la sécurité des élèves et du personnel des établissements scolaires. Nous avons pris attache également avec le procureur adjoint chargé de la communication au niveau de la cour de Bordj Bou Arreridj. La magistrate en question nous a orienté vers le procureur de la République du tribunal de la même ville. Ce dernier qui a son tour aurait consulté le procureur général nous a répondu ce qui suit : «Nous vous invitons à vous présenter en personne au niveau de la cour de Bordj Bou Arreridj afin qu’une autorisation vous soit délivrée et vous permette d’obtenir les informations que vous avez sollicitées ». Enfin, par le biais du secrétariat de Monsieur le directeur de l’éducation, il nous a été répondu que le premier responsable de cette institution se trouve à l’extérieur de l’établissement et par conséquent, personne ne pourrait nous fournir d’informations. En somme, cet incident a été longuement commenté sur les réseaux sociaux où les internautes ont regretté les actes de violences qui se sont multipliés dans le milieu scolaire. A travers leurs nombreux commentaires, les intervenants souhaitent que les hautes autorités du pays interviennent pour tenter de remédier à cette situation.
Moncef Redha