L’emploi pour les diplômés universitaires

Réunion du Gouvernement

Une réunion du Gouvernement s’est tenue hier, lundi, sous la présidence du Premier ministre, Nadir Larbaoui, consacrée à l’examen de plusieurs communications relatives à divers secteurs.Selon le communiqué des services du Premier ministre qui donne l’information, il s’agit de présentation de communications relatives aux secteurs de l’Education nationale et des Affaires religieuses et des Wakfs, ainsi qu’au suivi de l’état de mise en œuvre des dispositions de la loi relative à l’exercice du droit syndical et à l’examen des approches les plus efficientes permettant de résoudre la problématique d’absorbation par le marché du travail du flux des diplômés universitaires hautement qualifiés, dans l’avenir.
La même source indique, en outre, que dans le cadre de la mise en œuvre des directives du Président Abdelmadjid Tebboune relatives au parachèvement de la promulgation des textes réglementaires relatifs à l’investissement, le Gouvernement a examiné un avant-projet de texte réglementaire fixant les conditions de cession des actions ou des parts sociales du capital social des sociétés de droit algérien exerçant dans l’un des secteurs stratégiques, et ce, conformément aux dispositions de l’article 52 de la loi de Finances complémentaire de 2020.
Pour rappel, l’article 52 de la loi de Finances complémentaire de 2020 dispose que « toute cession de parts par des parties étrangères à d’autres parties étrangères, du capital social d’une entité de droit algérien exerçant dans l’une des activités stratégiques définies à l’article 51 de la présente loi, est soumise à autorisation du Gouvernement. Toute cession d’actifs d’une partie étrangère non résidente vers une partie nationale résidente, est assimilée à une importation de bien ou de service et obéit de ce fait aux dispositions régissant le contrôle de change en matière de transfert des produits des opérations de la cession. Les modalités d’application du présent article sont définies par voie réglementaire ».
Le communiqué des services du Premier ministère ajoute que le Gouvernement a également entendu des communications sur les mesures prises pour assurer la poursuite de la mise en œuvre de la politique nationale dans le domaine de l’industrie pharmaceutique et la disponibilité des médicaments au niveau des établissements publics de santé. A ce propos, pour rappel, l’Algérie ambitionne de produire localement près de 80% des besoins du marché national du médicament d’ici fin 2024, en donnant la priorité aux médicaments traitant les maladies chroniques. Le secteur œuvre à atteindre ce taux de couverture du marché national, qui dépasse le taux de 50%, grâce aux soutiens accordés aux opérateurs nationaux et l’entrée en production de nouvelles unités de production, a soutenu le ministre dans un point de presse en marge des travaux des 9èmes rencontres internationales de pharmacie d’Alger.
Satisfaire une grande part des besoins du marché local ne doit pas occulter la priorité accordée à la satisfaction de la demande sur les médicaments d’oncologie et contre le diabète, sur lesquels les efforts des pouvoirs publics sont orientés. Dans cette démarche, la stratégie du groupe public apporte une contribution importante au développement de la production nationale de médicament. Cette stratégie a permis à Saïdal de réaliser un chiffre d’affaires « record » de 15 milliards de dinars en 2022 (+53 % par rapport à 2021). L’objectif de Saidal : 45% du marché national en volume et 5% du chiffre d’affaires à l’export. Lakhdar A.