israël tue des civils palestiniens avec des drones snipers quadricoptères

Israël utilise des drones snipers pour tuer la population civile

Le deuxième plus grand hôpital de la bande de Gaza a été complètement mis hors service, a déclaré, dimanche 18 février 2024 le porte-parole du ministère de la Santé de Gaza. Or, dans une interview avec l’agence de presse Palestine Al-Youm, le porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, Ashraf al-Qudra a fait savoir qu’il n’y avait que quatre équipes médicales, soit 25 personnes pour s’occuper des patients à l’hôpital Nasser, dans la ville méridionale de Khan Younès.La mise hors service de l’hôpital Nasser était une condamnation à mort pour des centaines de milliers de citoyens et de personnes déplacées dans la région de Khan Younès et de Rafah, arguant que le complexe médical est considéré comme l’épine dorsale des services de santé dans le sud de Gaza. Ashraf al-Qudra a également fermement dénoncé le traitement inhumain infligé par les soldats israéliens qui ont fouillé à nu des médecins et des personnels soignant de l’hôpital Nasser. Plus encore, le régime israélien a saisi le convoi humanitaire tout juste avant son entrée dans le complexe médical Nasser, où il ne reste que 120 patients, dont certains ont besoin des soins intensifs. Et de poursuivre : « Le régime sioniste a arrêté un grand nombre de personnel médical, de réfugiés et de patients à l’hôpital Al-Amal, ils ont également visé les ambulances et récupéré les clés d’autres voitures afin qu’elles ne puissent pas être utilisées. » Auparavant, Tedros Adhanom Ghebreyesus, chef de l’Organisation mondiale de la Santé, avait déclaré que le complexe médical Nasser, ayant fait l’objet des bombardements sans cesse du régime sioniste, n’était plus en mesure de fournir des services. L’armée sioniste n’autorisait pas les groupes de l’Organisation mondiale de la Santé à entrer pour évaluer l’état des patients et vérifier les besoins médicaux. Adhanom Ghebreyesus a précisé qu’environ 200 patients étaient hospitalisés à l’hôpital Nasser et que 20 d’entre eux devaient être transférés vers d’autres hôpitaux.
L’utilisation incessante depuis le 7 octobre des drones snipers quadricoptères par l’armée israélienne pour viser directement les Palestiniens est un génocide, déplore l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’Homme. Conjointement au bombardement de différentes régions dans la bande de Gaza, l’armée israélienne a multiplié l’utilisation des quadricoptères, notamment pour des opérations de reconnaissance et de renseignement et tuer les Palestiniens, affirme l’ONG. Ces opérations visent essentiellement les camps de réfugiés, les zones résidentielles et les civils sans défense qui ne présente aucune menace militaire pour ce régime, a poursuivi cette organisation. L’armée israélienne utilise des drones snipers meurtriers équipés de mitrailleuses et missiles Matrice 600 et Lanius, précise-t-elle. Et d’ajouter que ces drones de court rayon d’action sont polyvalents et se déplacent rapidement. Ces drones snipers sont capables de cartographier automatiquement et d’identifier les cibles potentielles. Ils peuvent transporter des charges létales et non létales et effectuer un large éventail de missions militaires ou civiles. L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme a recensé la mort de milliers de Palestiniens par les tirs de drones munis de mitrailleuses automatiques. Les témoignages recueillis par cette ONG montrent que l’armée sioniste utilise délibérément des drones snipers pour mener des opérations terroristes et tuer les civils palestiniens, souligne-t-on. Aussi, d’après les témoignages oculaires, le ministère palestinien de la Santé dans la bande de Gaza affirme que le personnel médical a constaté des corps ciblés de balles tirés par des armes illégales. L’objectif de l’utilisation massive de ce type de drone est de semer la terreur parmi les Palestiniens, a indiqué l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme.
Oki Faouzi