« Ce qu’Israël est en train de faire, c’est un génocide ! »

Le président Lula le clame haut et fort : 

Si le mot « génocide », parfaitement approprié pour qualifier l’abomination du nettoyage ethnique perpétré par Israël à Gaza, écorche la bouche des puissances occidentales, il est en revanche martelé par le président brésilien Lula, que rien ni personne ne musellera.
Pas plus la crise diplomatique paroxystique que sa récente analogie entre les représailles israéliennes sanglantes et la Shoah a aussitôt déclenchée, que son statut de « persona non grata » dont l’a gratifié Netanyahou, le criminel de guerre.
Figure historique du Parti des travailleurs (PT), le phénix rouge du Brésil, qui renaquit spectaculairement de ses cendres en 2022, après avoir ravi le pouvoir suprême à l’extrémiste de droite, le pro-sioniste Jair Bolsonaro, a enfoncé le clou, vendredi dernier, lors d’une cérémonie à Rio de Janeiro. « Ce que l’État d’Israël est en train de faire, ce n’est pas une guerre, c’est un génocide, car il est en train de tuer des femmes et des enfants », a clamé haut et fort le président Lula, renchérissant : « C’est un génocide. Ce sont des milliers d’enfants morts et des milliers de disparus. Ce ne sont pas des soldats qui meurent, ce sont des femmes et des enfants à l’hôpital. Si cela n’est pas un génocide, je ne sais pas ce qu’est un génocide ». A ces mots puissants, le silence coupable de l’Europe vassalisée n’en est, hélas, que plus assourdissant.n