Rome demande «un cessez-le-feu immédiat» dans la bande de Ghaza

Crime contre l’humanité à Ghaza

Le gouvernement italien a demandé jeudi un «cessez-le-feu immédiat» à Ghaza, l’enclave palestinienne théâtre d’une agression sioniste barbare et d’un génocide, pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire.
«Les morts tragiques à Ghaza appellent à un cessez-le-feu immédiat pour permettre davantage d’aide humanitaire (…) et la protection des civils», a écrit Antonio Tajani, le chef de la diplomatie italienne, sur X. Ces propos interviennent alors que le bilan du massacre commis par les forces d’occupation sionistes jeudi à l’aube contre des Palestiniens qui attendaient de l’aide dans la rue Al-Rashid, à l’ouest de la ville de Ghaza, s’est alourdi à plus de 104 martyrs et 760 blessés.
«Nous demandons avec force (à l’entité sioniste) de protéger la population de Ghaza et d’établir, avec rigueur, les faits et les responsabilités», a ajouté M. Tajani.
«Il est urgent (que l’entité sioniste) fasse la lumière sur ces événements et établisse les responsabilités», a renchéri la cheffe du gouvernement Giorgia Meloni, dans un communiqué.
«Les nouvelles et nombreuses victimes civiles imposent d’intensifier immédiatement les efforts (…) pour créer les conditions d’un cessez-le-feu», ajoute Mme Meloni.
Le Parlement européen avait auparavant appelé pour la première fois à un «cessez-le-feu immédiat et permanent» à Ghaza. Le rapport 2023 de l’Assemblée générale du Parlement européen sur notamment «la politique de l’UE» a été approuvé par 265 voix contre, 253 contre et 10 abstentions.
La phrase «appel à un cessez-le-feu immédiat et permanent à Ghaza» a été ajoutée à l’article 62 du rapport à la demande des membres du groupe de gauche au Parlement européen.
Ainsi, le Parlement européen et l’Italie ont appelé pour la première fois à un cessez-le-feu à Ghaza, notamment à la suite du massacre de la rue Al-Rashid.