Dignes héritières des chahidate de l’Algérie

« La femme algérienne célèbre sa Journée internationale (8 mars), en confortant, par sa forte volonté et sa fidélité constante à l’Algérie, son rôle dans la société, gravissant ainsi les échelons dans plusieurs métiers et fonctions pour prouver sa capacité à assumer avec mérite les missions et à occuper des postes de responsabilité ».

C’est par ces paroles significatives que le Président Tebboune a commencé le message qu’il a adressé à l’occasion de la Journée internationale de la femme (8 mars). Il souligne que « le 8 mars a été, sans cesse, une opportunité pour saluer son rôle pionnier dans plusieurs secteurs et sa participation remarquable au développement durable, en occupant des taux importants des postes d’emploi dans les secteurs de l’Education, de l’Enseignement, de la Justice et de la Santé, et à travers son intégration réussie avec brio dans d’autres domaines, à l’instar des corps constitués où elle a fait montre de grandes performances qui nous rendent si fiers de nos sœurs et filles ayant démontré, en toute occasion, qu’elles étaient les dignes héritières des chahidate de l’Algérie… digne relève de ses ‘’Djamilate’’ : Djamila Boupacha… Djamila Bouhired… Djamila Bouazza et d’autres de celles qui ont gravé leurs noms en lettres d’or dans le registre mémorable de lutte de la femme algérienne, de la trempe de Zohra Drif Bitat, Louisette Ighil Ahriz, et toutes les braves héroïnes ayant participé, aux côtés des révolutionnaires, à des épopées historiques pour que leurs souvenirs demeurent gravés à jamais dans nos esprits ».

Le Président Tebboune ajoute : « Ces femmes étaient un modèle pour tant d’autres ayant vécu une période sombre, celle de la tragédie nationale, et qui avaient fait face avec une bravoure exemplaire à un terrorisme barbare rend hommage » aux « femmes médecins, enseignantes, journalistes et de différentes catégories, ayant vaincu par leurs sacrifices les forces du mal et obscures pour que l’Algérie demeure comme la voulaient les Chouhada, avançant, à pas sûrs, sur la voie tracée par les principes de la Déclaration du 1er Novembre. « Il réaffirme que L’Algérie nouvelle que nous bâtissons avec une volonté forte et sincère ne saurait se faire sans la femme, jouissant de ses pleins droits, dans la dignité et le respect, fière de son nationalisme et sa citoyenneté ». Pour le Président Tebboune, «il n’est pas étonnant de voir la femme algérienne s’adjuger une place prépondérante, occuper de hauts postes et gagner le respect et la reconnaissance des Algériennes et des Algériens pour son apport ». Il termine en souhaitant « à toutes santé et bonheur dans le giron de l’Algérie, terre de fierté, de gloire et de grandeur ».
L. A.