Un seul but en quatre rencontres

La JSK passe à côté de ses matchs

La JS Kabylie, c’est 14 titres de champion, 5 coupes d’Algérie, 2 coupes d’Afrique et une super coupe d’Afrique. Elle serait selon plusieurs avis prise au piège par son propre environnement. Elle serait menacée d’une rechute à petit feu.

L’inquiétude gagne ses supporters. Elle devient la proie presque facile de ses adversaires. Qui aurait pensé que ce club le plus titré du pays, et de l’Afrique puisse vivre des situations aussi regrettables que celles qu’elle continue de traverser ces dernières années.

Trouver de nouveaux leviers
pour se maintenir
Ce club est, aujourd’hui, dans l’obligation de trouver de nouveaux leviers de motivation s’il ne veut pas replonger dans une situation qui l’oblige à retourner au crayon pour de nouveaux calculs dont personne des amoureux de la JSK ne le souhaite. Une sortie sur le terrain nous apprend que la crise qu’elle traverse n’est autre que celle de la pression que lui font subir divers clans.
La colère des supporters ne baisse pas. Au rythme où se dessinent les résultats des rencontres, la blessure risque de s’approfondir. Pour Areski Hamouche, informaticien, la JSK fait face à diverses pressions…D’abord de la part de ses supporters qui n’arrêtent pas de tirer très fort sur la corde, ensuite de ceux qui «prennent plaisir d’assister à sa chute en utilisant tous les ingrédients possibles pour pousser à la chute». Cette explication n’accouche aucun motif, alors pourquoi vouloir empoisonner ce grand club le titre de l’Afrique qui traverse des crises successives ? Ait Djoudi réfute de ceux qui pensent que «je suis revenu au club pour faire de la figuration, trompent lourdement, je suis très heureux de faire mon retour à la JSK. Je suis un fervent supporter avant d’être entraîneur, je suis optimiste et je le resterai, rien ne pourra me faire changer d’option, j’ai le ferme l’espoir pour redresser l’équipe et jouer les premiers rôles». Il est le dernier architecte de ce club qu’il connaît parfaitement. Il continuera, déclara- t-il à positiver. Les supporters très nombreux lors de la dernière rencontre face au CR Belouizdad, réclament après cette dure élimination un changement radical à la tête du club.

L’entraîneur Ait Djoudi ne recule pas
«On a entamé le match en force et raté plusieurs opportunités. On a dominé la première mi-temps et obligé le CRB de procéder par des contres. Nous avons maintenu cette mainmise au début de la deuxième période. Puis un coup franc pour l’adversaire, qui a mis quatre minutes pour l’exécuter, je ne sais pas pourquoi tout ce temps perdu. Nous nous sommes fait avoir sur un moment d’inattention. Quelques minutes après, on encaisse sur un autre contre. On prend un deuxième but à cause d’un ballon perdu en milieu de terrain. L’adversaire a fait la différence en dix minutes où il avait plus de chance. Je sais que les joueurs ont été très bons, en première mi-temps, et qu’ils auraient facilement faire loger le cuire au fond des filets par trois fois». Le climat qui règne au sein de ce club du Djurdjura inquiète les supporters qui ont une fois de plus exprimé leur ras-le-bol et leur mécontentement. la JSK est secouée par des vents croisés qui menacent sa survie .Les joueurs et encadrement continuent de délivrer des messages rassurants et de faire croire à une réaction positive. Je suis de nature optimiste Ait Djoudi : «Ça fait mal de quitter la compétition de cette manière, car on voulait faire plaisir à nos fans, malheureusement, on a manqué de chance», regrette Aït Djoudi avant de poursuivre : « Les joueurs ont commis des erreurs mais j’assume cet échec. I
l y a eu certaines erreurs qui étaient fatales, mais les joueurs se sont donnés à fond. Je ne suis pas de ceux qui fuient leurs responsabilités. J’assume entièrement la responsabilité de cet échec et cela quelles que soient les conséquences». En attendant cette équipe n’a marqué qu’un seul but en 4 matches, elle continue de susciter interrogations et inquiétude, surtout qu’elle dispose de plus de 8 joueurs à vocation offensive. L’entraîneur Ait Djoudi tente de positiver en déclarant à la fin de la rencontre que la saison n’est pas encore terminée pour son équipe et qu’il ne faudra pas baisser les bras.

En résumé
Les supporters ne veulent plus y croire, ils continuent de déverser leur colère sur les dirigeants et les joueurs à la fin de la rencontre. Cette élimination va-t-elle marquer les esprits des joueurs et revenir à la surface pour reprendre confiance et se mettre dans la course pour le titre ou pour la meilleure place qui puisse permettre à ce club de jouer les cartes africaines ou alors va-t-elle faire perdre espoir aux joueurs et aux supporters ? Ces derniers s’interrogent sur le rôle de l’actionnaire majoritaire du club au moment où l’autre partie dit que, mathématiquement à 13 points du premier, tout est encore possible.
Reste à savoir si tout le groupe est cette fois-ci décidé à aller droit au but, alors que les répercussions des investissements colossaux engagés par l’actionnaire ne répondent toujours pas aux des attentes.

H. Hichem