Les bourses modestes à l’épreuve de l’Aïd El-Fitr

Aïn Beïda/Oum El-Bouaghi

Après les dépenses extravagantes du mois de jeûne 2024, les ménages sont à l’épreuve d’un autre sacrifice, à savoir l’Aïd El-Fitr. Les magasins spécialisés dans le prêt-à-porter ont mis le paquet en s’approvisionnant de plusieurs articles.
Après le F’tour, toutes les ruelles du centre-ville d’Aïn Beïda notamment le boulevard des jeûneurs et la rue Boughalem Mohamed se sont transformés en un véritable bazar d’exposants qui attitrent une nombreuse clientèle locale et limitrophe venant des régions avoisinantes avide d’achat de divers produits.
Une ambiance de fête nocturne règne surtout après la prière surérogatoire où les visiteurs accompagnés de leurs familles font les lèche-vitrines en quête de meilleurs produits pour leur progéniture.
Les jeunes recherchent la bonne pointure, la bonne taille et marques quitte à débourser les grosses sommes par contre les pères de familles dont le pouvoir d’achat est des plus faibles tirent le diable par la queue pour satisfaire les désirs de leurs murailles.
Certains d’entre -eux sont contraints de se rendre dans une friperie ou du côté des vendeurs à la sauvette, d’autres se déplacent dans la ville d’Ain Fakroun qui reste la plaque tournante incontestable du prêt à porter qui demeure accessible à toutes les bourses modestes.
La réputation a dépassé largement toutes les frontières du pays puisque l’offre gros et détail est très varié à toutes les catégories sociales que ce soit les commerçants ou acheteurs.
La frénésie des ménages va jusqu’à l’approvisionnement en produits nécessaires à la préparation des gâteaux traditionnels comme Kalb-louz, Baklaoua, Makroud, Ghoreibia et d’autres confiseries, alors que d’autres optent pour les gâteaux sur commande chez les pâtissiers.
De quoi délier encore un peu plus la bourse y puiser les derniers sous à la faveur de l’Aïd El Fitr, ce qui laissera groggy plus d’un nombre de famille pour cette largesse financière.
A.Remache