Opérationnel avant la fin de l’année en cours

sucre Complexe de raffinage de sucre de Tafadis

Le complexe de raffinage de sucre de Tafadis, saisi par une décision définitive de la justice et acquis par le Groupe public Madar Holding, est fin prêt, a indiqué, avant-hier mardi à Boumerdès, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun. «Le projet de réalisation de la raffinerie de sucre de Larbatache, acquis par le groupe public Madar Holding après avoir été confisquée en vertu d’une décision de justice définitive, sera prêt et opérationnel avant la fin de l’année en cours», a-t-il dit.
S’exprimant en marge de sa visite d’inspection dans cette wilaya, Ali Aoun a salué la volonté des responsables du projet de lancer prochainement les premiers essais de production et d’entamer la phase de production et de commercialisation proprement dite avant la fin de l’année en cours. Appelant, au passage, à la mobilisation de tous pour parachever la réalisation et la commercialisation des produits de ce complexe vital qui, avec l’usine de production d’huile végétale de Jijel, en cours de réalisation, s’inscrit dans le cadre de la consécration de la stratégie nationale de sécurité alimentaire. Deux projets, a-t-il poursuivi, sur lesquels l’Etat compte beaucoup pour assurer l’indépendance dans l’approvisionnement de ces deux produits de base. Compte tenu de sa capacité de production et de sa technologie sophistiquée pour la fabrication et le raffinage du sucre, a poursuivi le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, le projet de réalisation de la raffinerie de sucre de Larbatache, implanté sur une superficie de 14 hectares extensibles, dont la capacité de production de production est estimée à 2.000 tonnes/jour de sucre de différents types, assurant ainsi plus de 1.200 emplois, est prometteur et crucial.
Révélant des travaux, en cours, pour doter le parc industriel de Larbaâtache d’une institution spécialisée dans la gestion moderne de cette zone, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a insisté sur la nécessité de sécuriser et de clôturer cette zone vitale pour la protéger. Appelant, à l’occasion, les responsables à rattraper certains retards dans le processus de développement.
Enfin, lors de son inspection de l’Institut national de la productivité et du développement industriel de Boumerdès, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a affirmé que cet institut constitue un véritable appui au secteur dans le domaine de la formation. Appelant, au passage, à la nécessité de passer à un modèle de gestion basé sur des contrats d’efficacité car c’est «la seule solution pour s’adapter aux nouvelles évolutions et au progrès». «2024 sera la dernière année pour achever les évaluations de tous les programmes, responsables et administrateurs des différents instituts, organismes et institutions affiliés à son secteur ministériel», a encore indiqué Ali Aoun.
Rabah M.