L’œuvre et le parcours de Sidi Abderrahmane Thaâlibi célébrés

Patrimoine cultuel algérois

L’œuvre et le parcours du théologien érudit, Sidi Abderrahmane Thaâlibi, ont été célébrés jeudi soir à Alger lors d’une rencontre animée par des universitaires et historiens, à l’initiative de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA).
Accueillie au siège social de la CIPA, sis dans la localité d’Oued Smar sur la banlieue Est d’Alger, cette rencontre consacrée au «Saint patron et Gardien du temple d’Alger», a été ouverte par la psalmodie de versets du Saint Coran et la diffusion de l’Hymne national algérien.
Elle a été conduite par le président de la Confédération, Mohamed Abdelwahab Ziani, soutenu par, le professeur et membre fondateur de l’Association des Oulemas musulmans algériens, Ammar Talbi, l’Imam, docteur et spécialiste en sciences islamiques, Aissa Seddiki et le président de l’Union nationale des guides touristiques à la CIPA, Abderrahim Tis. Un court documentaire retraçant l’œuvre conséquente et le parcours singulier de Sidi Abderrahmane Thaâlbi a été diffusé, suivi des différentes interventions des orateurs qui ont restitué sa généalogie, évoquant notamment l’homme de foi, le penseur, le théologien et l’érudit qu’il fut, qui voua sa vie à prêcher la bonne parole entre les humains, et à appeler à la sauvegarde de sa cité.
Dix jeunes apprenants de la Zaouia Kadiria, qui ont fini de mémoriser le Saint Coran, ont ensuite été honorés et primés, avant de clore cette soirée riche en enseignements sur la vie d’un homme qui a imprégné sa cité, «Alger, bled Sidi Abderrahmane», au point de lui laisser son patronyme en héritage.
Né aux Issers dans la région de La Mitidja, Sidi Abderrahmane Thaâlibi (1384-1479) est un penseur et théologien qui, en quête de savoir, s’est rendu à Bejaïa avant de continuer son apprentissage en Tunisie, en Egypte, en Arabie Saoudite et en Turquie et finir par se consacrer, à son retour, à l’enseignement des sciences religieuses.
L’oeuvre d’Abderrahmane Thaâlibi comprend près d’une centaine d’ouvrages dont «les Bons joyaux dans l’interprétation», «Les lumières éclatantes dans l’union de la loi et de la vérité» et «les nobles sciences dans l’observation des états de l’autre monde». La Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA) a commencé en 2022 par rappeler à la mémoire la grande œuvre de l’Emir Abdelkader, Fondateur de l’Etat algérien moderne et en 2023, celle de Sidi M’Hamed-Ben Abderrahmane El Azhari, fondateur de la Tariqa Rahmania, et ce dans le cadre d’un programme spécial Ramadhan.

R.C.