La Colombie dépose une déclaration d’intervention auprès de la CIJ

Crime de génocide à Ghaza

La Colombie a déposé jeudi une déclaration d’intervention concernant le procès de l’entité sioniste pour «’crime de génocide»’ dans la bande de Ghaza (Palestine occupée) , et l’application dela convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, indique vendredi un communiqué de la Cour internationale de Justice (CIJ). «Se reférant à l’article 63 du statut de la Cour international de Justice,la Colombie a déposé ce jour (Jeudi NDLR) au Grefier de la CIJ une Déclaration d’intervention en l’affaire relative à l’application de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Ghaza » précise la même source. L’article 63 du statut de la CIJ stipule que « lorsque est en causel’interprétation d’une convention à laquelle ont participé d’autres Etats que les parties en litige, chacun de ces Etats a le droit d’intervenir en l’affaire», lit-on dans le document publié sur le site de la Cour.
Et d’ajouter, «Si un Etat exerce cette faculté l’interprétation contenue dans la sentence est également obligatoire à son égard ».Pour se prévaloir du droit d’intervention que lui confère l’article 63 du statut de la CIJ, la Colombie invoque sa qualité de partie à la Convention pour la prévention et la répression du crime du génocide .
Dans sa Déclaration, la Colombie indique que « la Convention sur le génocide est un instrument fondamental de droit international et affirme que l’affaire soulève des questions esscentielles concernant l’interprétation et l’application de différentes dispositions de ladite
Convention qui reflètent des obligations erga omnes dues à la communauté internationale dans son ensemble, et des obligations erga omnes dues à tous les Etats parties au traité». La Colombie fait valoir qu’elle soumet sa Déclaration «avec une conviction sincère que les Etats parties à la Convention sur le génocide doivent faire tout ce que est en leur pouvoir pour contribuer à prévenir, réprimer et punir le génocide (..) pour aider la Cour à établir la responsabilité d’un Etat partie à la Convention qui aurait manqué aux obligations qui y sont énoncées», a-t-on ajouté.n