Le criquet marocain refait son apparition

Sidi bel-Abbès

C’est confirmé, le criquet dit marocain, mais qui fait partie des espèces locales vient de faire sa réapparition à l’Ouest du pays, du côté de Sidi Bel-Abbès. La lutte précoce est prise en charge par les équipes de la station régionale de l’Institut nationale de protection des végétaux (INPV) de Tlemcen.
Ils commencent à se replier de la zone infestée. Ils en sont venus à bout, selon nos sources concordantes qui ont révélé l’information. D’ailleurs reprises par le quotidien national arabophone Ech-chorok qui a été relayé par plusieurs médias. Publiant un article dans l’édition du 15 avril faisant part d’importantes nuées de criquets pèlerins dits «criquets marocains» qui ont commencé à infester des surfaces agricoles dans la wilaya de Sidi Bel- Abbès. Les zones touchées sont Zarwala et Telmouni. La superficie estimée se situe entre 150 et 180 ha.
Pour rappel, le criquet marocain dans les oothèques sont généralement mis en terre sur les berges des Oued et en particulier sur les berges de L’oued melouia qui servait de frontière naturelle entre les royaumes de Fez, de Marrakech avec l’Algérie jusqu’à ce que Lyautey, au nom de la France coloniale, ne le cède au Maroc pour amoindrir et affaiblir les forces de l’Algérie. Cette partie sera désignée «Maroc inutile», le criquet à dû être alors désigné «criquet marocain» pour légitimer la marocanité de ces territoires. Ce criquet qui généralement a une évolution par des avancées soit verticales vers l’Europe ou horizontal du sud-ouest vers le sud du Sahara algérien et traversant tous les pays du Sahel pour s’introduire au sud de l’Égypte et au Soudan, pour terminer sa course en pénétrant enfin dans le hidjez. Il infestera toute la presqu’île arabique dite aujourd’hui l’Arabie saoudite.
La donne changerait si cette information était vérifiée. C’est très probable qu’elle le soit. Elle peut-être considérée de dévastatrice car les premières surfaces infestées à Sidi Bel-Abbès sont estimés entre 150 et 180 hectares. L’opération de pulvérisation par des insecticides est en cours selon l’article publié par le quotidien Ech-chourok les zones touchées ont connu une forte présence de l’INPV. Elles ont été traitées par des épandages soutenus de l’insecticide antiacridien. Le but est de maintenir la cadence de l’épandage de l’insecticide par des éléments experts formés de l’Institut national de la protection des végétaux qui ont gardé une équipe de veille sur les lieux.
Djilali Harfouche