Les États-Unis n’ont pas tenu leurs promesses concernant un État palestinien indépendant

Palestine occupée

Les États-Unis n’ont pas tenu leurs promesses concernant la solution du problème palestinien par la création de deux États indépendants, dont l’État palestinien, et la direction palestinienne a l’intention de reconsidérer ses relations avec l’administration américaine. C’est ce qu’a déclaré le président de l’État de Palestine, Mahmoud Abbas.«Les États-Unis ont violé les lois internationales et n’ont pas tenu leurs promesses d’établir deux États et de parvenir à la paix dans la région», a souligné le dirigeant palestinien, dont les propos ont été cités par l’agence de presse WAFA. En outre, M. Abbas a noté que «l’administration américaine actuelle a non seulement violé ses engagements, mais a également permis à Israël d’affaiblir l’Autorité nationale palestinienne».
À cet égard, a-t-il souligné, «la direction palestinienne réexaminera les relations bilatérales avec les États-Unis afin de garantir la protection des intérêts du peuple palestinien et de ses droits légitimes». M. Abbas a ajouté que la Palestine agira conformément à la nouvelle stratégie, dont le point principal sera «la vision palestinienne, et non américaine, des questions régionales». «Les Palestiniens ont de nombreuses options pour défendre leurs droits et préserver leur identité», a souligné le président de l’État de Palestine.
Selon M. Abbas, «la politique américaine de deux poids, deux mesures et le soutien des États-Unis à Israël dans son agression contre les Palestiniens ne peuvent en aucun cas satisfaire le peuple palestinien». De telles actions de la part de Washington, a noté le dirigeant palestinien, «n’apporteront ni la sécurité ni la paix à qui que ce soit». Le 18 avril, les États-Unis ont exercé leur droit de veto au Conseil de sécurité des Nations unies et ont bloqué un projet de résolution algérien visant à admettre la Palestine en tant que membre à part entière de l’organisation mondiale. Douze membres du Conseil de sécurité, dont la Russie et la Chine, ont voté en faveur du document recommandant l’admission de la Palestine à l’ONU en tant que membre à part entière de l’organisation. La Suisse et le Royaume-Uni se sont abstenus, tandis que les États-Unis se sont opposés au projet de résolution.