Six élèves blessés dont deux en état grave

Oran Effondrement d’un plafond d’une classe fans un établissement scolaire

Tragique ce qui s’est produit hier matin à l’école primaire Sayah Rahou dans la commune de Boutlilis à Oran. Six élèves en deuxième année primaire ont été blessés dont deux grièvement et ce, suite à l’effondrement d’une partie du toit de l’établissement sur leur tête.
Le bilan des services de la Protection civile faisait état dans la matinée du drame de six enfants victimes dont deux fillettes de sept ans grièvement blessées et qui ont subi des interventions chirurgicales urgentes. Dans les minutes qui ont suivi l’accident, des informations concordantes indiquait le décès de l’une des fillettes âgée de sept ans en classe de deuxième année mais, fort heureusement, cette information a été, par la suite, démentie par les services de santé qui ont précisé que la fillette a subi une blessure au crâne mais qui a survécu et fait l’objet d’une intervention chirurgicale urgente.
Le wali d’Oran, le directeur de l’Education et autres responsables locaux se sont rendus immédiatement à l’hôpital pour s’enquérir de l’état de santé des élèves blessés puis sur les lieux du drame pour comprendre les circonstances et enclencher une enquête immédiate afin de déterminer les responsabilités. Dans une déclaration à la presse, le wali d’Oran a précisé que l’accident s’est produit en début de matinée suite à l’effondrement d’une partie du toit qui, souligne-t-il n’indiquait aucun risque apparent. Selon le staff de l’école, les parents d’élèves et d’autres témoins, la structure en question faisait objet d’une opération de rénovation vu son état dégradé.
Une opération contestée hier par les parents d’élèves qui mettent en cause cette décision de rénovation « en pleine année scolaire ».
En somme, la wilaya d’Oran, le secteur de l’éducation et les parents d’élèves vivent depuis hier sous le choc du drame qui a fait six victimes écrasées par le toit de leur classe à l’école censée être leur deuxième foyer familial, le lieu le plus sécurisé après celui de leurs parents.
En effet, ni ces élèves, ni leurs parents n’ont imaginé un jour que cet accident tragique pourrait se produire à cet endroit et à la première heure du cours. Une enquête des services de sécurité, ordonnée par le Procureur de la République près le tribunal d’Oran, a été enclenchée sur les lieux afin de déterminer toutes les circonstances du drame.
Radia Z.