Les pluies salvatrices et l’espoir qui renait à la steppe

BMS Météo et changements climatiques

Habituellement lors des sécheresses les ruraux ou paysans ou campagnards, d’ailleurs qui sont les plus touchés que le reste de la population du pays, s’accrochent à l’infime signe d’espoir d’une hypothétique pluie ou averse. Les études et prévisions de la météo sont généralement basées sur les constats, remarques et observations cumulées qui sont analysées et qui permettent de projeter des prévisions probables dans l’avenir. Ce fut le cas dernièrement et même actuellement. Cette vague de froid qui a sévit ces derniers jours pratiquement tout le territoire national en général et accentuée sur la steppe et les Hauts-Plateaux en le cas de figure avéré et concret. Il y a eu des pluies fines sans arrêt et des averses soutenues à travers toutes les contrées de ces régions. Il n’y a pas eu de grands dégâts enregistrés. Bien au contraire, les habitants de ces régions se sont exprimés avec soulagement et liesses avec l’arrivée de la pluie.
À malheur chose est bon ces derniers temps à Djelfa d’ailleurs comme un petit peu partout ailleurs au niveau de la steppe et des Hauts-Plateaux. Les prévisions météo n’ont pas été démenties. Pendant une semaine le climat a complètement changé. Une pluie fine à arrosé toutes les régions de la steppe algérienne. Le couvert végétal a réapparu sur les parcours de pâturages si par endroits il y a eu des inondations mais qui ne sont pas dévastatrices. Elles se sont terminées par un épandage de grandes surfaces. Au bonheur des ovins et caprins. Les éleveurs ne seront plus à la merci des revendeurs des aliments du bétail. Leurs cheptels trouveront de quoi brouter au naturel.
Généralement, quand il y a la pluie et un couvert végétal fournis et gras, les éleveurs ovins proposent moins de tête à la vente pour réalimenter les silos d’alimentation de bétail. Donc, il y aura que peu de moutons proposés au souk à bestiaux ce qui va influer sur le prix du mouton du rituel de l’Aïd El-Ad’ha. L’offre sera moindre par rapport à la demande. D’un autre côté avec ces changements climatiques, il y a eu un dérèglement des biotopes que les chercheurs doivent observer.
Djilali Harfouche