Comment sera la 35e CAN ?

Football

,La coupe d’Afrique des Nations 2023, sera dès ce dimanche, plus d’actualité. Elle laisse place à un bilan, qui fait déjà l’objet de discussions et de débats au niveau de plusieurs fédérations africaines de football. Bienvenue en langue akan, employé par des groupes ethniques de Côte d’Ivoire et de son voisin du Ghana. Plus qu’une exspression, Akwaba symbolise l’hospitalité envers les visiteurs et ce n’est pas un vain mot pour les Ivoiriens.
Hormis l’accueil et l’hospitalité des Ivoiriens qui sont irréprochables, les premières impressions relatives à l’organisation de cet événement, le 34e de la CAN, n’impressionnent pas beaucoup de monde, par rapport aux toutes dernières, elle n’est pas la meilleure. A commencer par le choix de la période et par la programmation des rencontres. Celles-ci exposent les joueurs à des températures atteignant les 38 degrés avec un taux d’humidité relative et inconfort par rapport à la température allant de 40 à 45%. L’autre sujet qui est très critique est l’arbitrage, dont la majorité donnait l’impression d’être dépassée et de rouler pour une VAR totalement hors champ, souvent muette sur de graves fautes commises sur le terrain.

L’arbitre Gabonais Pierre
Guislain Atchou n’a pas été sanctionné par la CAF
En effet selon le site « Kick442.com» et autres médias, aucun arbitre n’a été suspendu depuis le début de la CAN-2023. « Après les 16 matchs de la Coupe d’Afrique des Nations Total Energies en cours en Côte d’Ivoire, il y avait de nombreuses informations sur les réseaux sociaux indiquant que certains arbitres étaient suspendus», à indiqué ce site, qui explique entre- autre que «Après chaque étape de la compétition, des arbitres sont libérés et ne sont pas suspendus». Plusieurs nations ont introduit un recours à l’encontre des arbitres pour fautes graves commises, à l’image de l’Algérie qui a saisi la Confédération africaine de football, et a introduit officiellement une « réclamation au sujet de la prestation de l’arbitrage, à l’occasion du match Algérie – Burkina Faso». Elle ne comprend pas pourquoi la Commission d’arbitrage de la CAF a choisi le même arbitre de la VAR que lors du premier match, ce qui lui permet de susciter des questions légitimes sur l’inopportunité d’une telle désignation.

Des recours, pour qui, pourquoi faire et contre qui ?
L’ex sélectionneur algérien Djamel Belmadi a contesté la « neutralité » des membres de la VAR avec des mots choisis devant « des actions litigieuses durant la rencontre qui n’ont pas été relevées par les arbitres de la VAR, telles que les fautes commises sur ses joueurs à la 10e et 57e minutes de jeu», dénoncées par le communiqué. C’est aussi le cas pour le Sénégal contre, notamment, le referee Gabonais, Pierre Guislain Atchou qui, selon eux, a été l’auteur d’un arbitrage catastrophique et des décisions pas justes sur des situations douteuses, que ce soit en tant qu’arbitre principal ou comme premier responsable du VAR. Dans ce dossier, qui a fait son lot de frustrés parmi les joueurs et les supporters, et comme il fallait s’attendre, la Fédération algérienne de football a saisi la CAF, le soir de la rencontre, et a introduit officiellement une réclamation au sujet de la prestation de l’arbitrage, à l’occasion du match Algérie – Burkina Faso». Elle ne comprend pas pourquoi la Commission d’arbitrage de la CAF a choisi le même arbitre de la VAR que lors du premier match, ce qui lui permet de susciter des questions légitimes sur l’inopportunité d’une telle désignation.

L’arbitre international algérien Mustapha Ghorbal n’arbitre pas la finale
La commission de l’arbitrage de la Confédération africaine de football a libéré les arbitres qui n’étaient pas concernés par les matchs des demi-finales, la petite finale et la finale de la CAN dont le referee algérien, Mustapha Ghorbal. Pourtant, pressenti pour diriger la finale, après l’élimination précoce de l’Algérie, mais également de toutes les nations maghrébine, l’arbitre mondialiste, Mustapha Ghorbal ne sera finalement pas retenu dans la liste des arbitres arrêtées par la CAF pour la suite des matchs. Il est utile de rappeler que Mustapha Ghorbal a dirigé uniquement deux rencontres depuis le début de la CAN, Côte d’ivoire – Nigeria lors des poules et RD Congo – Guinée en quarts de finale. La 35e édition sera-elle pire ou mieux. Cette question mérite-t-elle d’être posée ?

H. Hichem