La part de l’Algérie représente 5% du marché mondial

Gaz naturel:

Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a participé vendredi, par visioconférence, aux travaux d’un forum mondial autour de la sécurité énergétique et au développement dans le cadre du sommet « Voice of the South » organisé en Inde.
M. Arkab a souligné que l’Algérie a réduit fortement les impacts environnementaux de la chaine énergétique par son modèle de consommation axé sur le gaz naturel « produit propre ».
A cette occasion, le ministre a rappelé que le pays prévoit un programme d’investissement « très ambitieux » dans le domaine des hydrocarbures, estimé à plus de 40 milliards de dollars, aussi bien dans l’exploration, la production que les infrastructures de transport, précisant que ceci permettra de maintenir un niveau de production nationale de gaz naturel de plus de 110 milliards de m3/an, dont plus de 50% seront destinées à l’exportation.
Il a en outre noté que la part du gaz naturel du pays, dont l’Algérie est un des principaux exportateurs, « représente 5% du marché mondial ».
D’autre part, le ministre a évoqué le travail de concrétisation du programme national de développement des énergies renouvelables qui prévoit la réalisation de 15GW à l’horizon 2035, citant aussi le programme de substitution de l’ensemble de la production de l’électricité de source conventionnelle (Diesel et turbines à gaz), sur les sites pétroliers au sud par une production d’origine renouvelable (Photovoltaïque) en cours de réalisation (1,3 GW).Il a aussi évoqué le lancement de l’hybridation de toutes les mini-centrales électriques du sud du pays pour réduire la consommation des combustibles fossiles (notamment le gasoil) pour les sites éloignés de la source d’approvisionnement.
Selon lui, l’Algérie possède « un potentiel certain » pour être un fournisseur fiable d’électricité de sources renouvelables, soulignant que le pays poursuivait aussi ses actions dans le domaine de l’efficacité énergétique et de l’hydrogène pour en faire « un vecteur stratégique » pour le respect des engagements climatiques du pays et de son programme de transition énergétique « qui tient compte à la fois des énergies, les plus disponibles, les plus abordables et les plus propres ».